Révision 23.4.09 Evangile selon Marc Les types de texte grecs (120-380) et traduction française Chapitres 1-8
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3 Introduction Présentation générale L Evangile selon Marc qu on peut lire en grec aujourd hui, dans plusieurs éditions courantes du Nouveau Testament ou dans les traductions modernes faites à partir d elles, n est pas le texte original de ce livre, mais un texte établi à la fin du XX e siècle par un comité dont les membres ont choisi de privilégier le texte alexandrin du manuscrit B, ou Codex Vaticanus. Or, ce manuscrit, copié vers 340, peut-être à Alexandrie ou Césarée, plus probablement à Rome, est déjà l aboutissement de plusieurs révisions entreprises, en particulier, à la fin du II e siècle et au début du IV e. Au moment de la copie de ce manuscrit, qui contient toute la Bible grecque (autrement dit la Septante et le Nouveau Testament), le projet est sans doute d en faire le modèle des copies ultérieures : le travail est donc mené avec un soin particulier. Pourtant, ce n est pas lui que suivra la tradition byzantine : une nouvelle édition faite à Antioche en 380, représentée ici par le manuscrit A ou Codex Alexandrinus, se substitue à ce premier modèle et servira de base aux copies médiévales. Il faut attendre le XIX e siècle pour que le Codex Vaticanus soit enfin utilisé comme modèle des éditions du Nouveau Testament. Le choix du Vaticanus représente un progrès par rapport à celui du texte byzantin, dans la mesure où sa copie est antérieure à l édition d Antioche qui a servi de modèle au texte byzantin. Mais d autres états du texte émanant d éditions plus anciennes nous apportent une documentation, souvent incomplète, que l on ne peut négliger. Le XIX e siècle a produit plusieurs éditions critiques du Nouveau Testament ; la plus importante est celle de C. Tischendorf (8 a maior critica, Leipzig, 1869-1872) et la plus suivie est celle de B. F. Westcott et F. J. A. Hort (Londres, 1881) ; mais au XX e siècle, l édition critique est en panne, après celle de H. von Soden (Berlin, 1913). L identification d un texte «césaréen», connu d Origène entre 230 et 250, la découverte progressive des papyrus, montrant la diversité du texte copié en Egypte vers 200, viennent s ajouter au texte «occidental», identifié au XVIII e siècle dans des manuscrits grecslatins (dont le Codex de Bèze, D, pour les évangiles) et s accordant avec les citations d auteurs du II e siècle, en particulier Irénée de Lyon ; enfin, pour le seul évangile de Marc, on dispose d un type de texte supplémentaire, attesté par le manuscrit W ou Codex de Freer des évangiles. Que faire de toute cette documentation? Doit-on l ignorer, en privilégiant le dernier état, ce qui revient à privilégier le texte édité à Antioche en 380? Doit-on la compiler pour en faire un texte nouveau et hétéroclite? Chacun s accorde à reconnaître qu il faut d abord réunir la documentation et la disposer dans un état consultable. Tel est le projet de Marc multilingue : réunir la documentation existante, en respectant d abord la distinction des types de texte et en complétant ceux-ci par un apparat critique. Au fur et à mesure du travail, d autres choix se sont imposés : chaque type de texte est représenté par un manuscrit, édité avec ses corrections, sa ponctuation et ses divisions numérotées et parfois accompagnées d intertitres. L ordre des types de texte s efforce d être chronologique. Une traduction française littérale s efforce de rendre les nuances des variantes qui distinguent les types de texte. La rédaction de Marc Un système d intertitres a été introduit du côté de la traduction française, avec une numérotation qui repose sur une analyse de la formation de Marc (voir C.-B. Amphoux, «Quelques remarques sur la formation, le genre littéraire et la composition de l évangile de Marc», Filologia neotestamentaria 10, 1997, p. 5-34). Selon, cette analyse, l évangile selon Marc est formé de deux traditions narratives qui ont chacune leur cohérence et qui se mêlent, sans se confondre, dans la rédaction finale. La plus ancienne (C) correspond au témoignage de Papias sur Marc (Eusèbe, Hist. Eccl. 3, 39,15) et est ellemême écrite en deux temps, comme l indique la lettre de Clément d Alexandrie découverte par M. Smith en 1959 (voir Ecrits apocryphes chrétiens I, La Pléiade, Paris, 1997, p. 64-65 [p. 1, l. 16-26]) : une première rédaction romaine en 12 épisodes (C 1-2, C 5-6, C 9-13, pour Mc 1-8), puis des
4 amplifications comprenant le titre (Mc 1,1), des paroles (C 3-4, C 7-8) et une séquence narrative (C 14-18). L autre tradition (A) réunit les épisodes communs aux trois synoptiques et y étant disposés dans le même ordre : ces épisodes sont hiérarchisés (A1 à 14, pour Mc 1-8) et présentent quelques annexes, peut-être ajoutées au moment de la rédaction finale (A 24a, soit Mc 6,17-29). La deuxième tradition donne à l évangile sa composition en cinq parties : 1. 1,1-2,22 ; 2. 2,23-8,26 ; 3. 8,27-10,52 ; 4. 11,1-12,44 ; 5. 13,1-16,8. La première tradition se répartit inégalement entre ces cinq parties, en se concentrant dans la deuxième, qui devient ainsi la plus longue du livre. Les cinq parties se retrouvent dans les autres évangiles, Jean y compris. En tout, Marc compte 64 épisodes, annexes non comprises. Pour les chap. 1-8 de Marc, les divisions sont les suivantes : Première partie : (A) le thème de l eau ; (C) titre et résumé du ministère terrestre 1 (titre C + A1). Titre (1,1). Le baptême (1,2-11) 2 (A2). La tentation (1,12-13) 3 (transition + A3). Entrée en Galilée (1,14-15). Appel des pêcheurs (1,14-20) 4 (C1). Jésus à Capharnaüm (1,21-39) 5 (A4). Guérison du lépreux (1,40-45) 6 (A5). Guérison du paralytique (2,1-12) 7 (A6). Appel du péager (2,13-22) Deuxième partie : (A) le thème de la semence ; (C) sommaire et début du ministère céleste 8 (A7). Les épis arrachés (2,23-28) 9 (A8). La main sèche guérie (3,1-6) 10 (C2). Choix des Douze (3,7-19) 11 (introduction + C3). Béelzéboul. L homme fort (3,20-27) 12 (C4). Le péché contre l esprit (3,28-30) 13 (C5). La vraie famille (3,31-35) 14 (A9). La parabole du Semeur (4,1-9) 15 (A10). L explication de la parabole (4,10-20) 16 (C6). La lampe. Le secret. La rétribution finale (4,21-25) 17 (C7). La semence autonome (4,26-29) 18 (C8 + conclusion). La graine de moutarde. Le langage des paraboles (4,30-34) 19 (C9). La tempête apaisée (4,35-41) 20 (C10). L exorcisme à Gérasa (5,1-20) 21 (C11). Guérisons de femmes à Capharnaüm (5,21-43) 22 (C12). Echec à Nazareth (6,1-6) 23 (C13). Envoi en mission (6,7-13) 24a (transition + annexe A). Mort de Jean (6,14-29) 24 (A11). Le pain donné aux 5000 (6,30-44) 25 (C14). La marche sur l eau (6,45-56) 26 (C15). Le pur et l impur (7,1-23) 27 (C16). La Syro-phénicienne ; guérison d un sourd bègue (7,24-37) 28 (C17). Le pain aux 4000 (8,1-10) 29 (C18). Le mauvais levain ; guérison d un aveugle (8,11-26) Partie centrale (A) : les interlocuteurs de Jésus (début) 30 (A12). Confession des disciples (8,27-30) 31 (A13). Première annonce de la passion (8,31-33) 32 (A14). La voie du martyre (8,34-38 ; 9,1)
5 L ensemble A comprend : 4 récits principaux et 3 épisodes visionnaires, qui donnent les thèmes et forment le premier niveau ; et 33 épisodes développant ces thèmes et disposés en six groupes dans la proportion du simple au double par rapport à la vision centrale (4 + 4 + 3 / 6 + 8 + 8) et formant le deuxième niveau ; soit au total 40 unités, toutes narratives ; des transitions lient les récits principaux et leur développement ; enfin quelques épisodes et une transition sont amplifiés par une annexe. Voici le schéma de l ensemble A pour Mc 1-8 : Première partie : (A) le thème de l eau 1 (A1). Récit principal : le baptême (1,2-11) 2 (A2). VISION INITIALE : la tentation (1,12-13) 3a (A). transition : entrée en Galilée (1,14-15) 3 (A3). Episode 1 : appel des pêcheurs (1,14-20) 5 (A4). Episode 2 : guérison du lépreux (1,40-45) 6 (A5). Episode 3 : guérison du paralytique (2,1-12) 7 (A6). Episode 4 : appel du péager (2,13-22) Deuxième partie : (A) le thème de la semence 8 (A7). Episode 1 : les épis arrachés (2,23-28) 9 (A8). Episode 2 : la main sèche guérie (3,1-6) 14 (A9). Episode 3 : la parabole du Semeur (4,1-9) 15 (A10). Episode 4 : l explication de la parabole (4,10-20) 24a (A transition) : mort de Jean (6,14-16) ; + annexe (6,17-29) 24 (A11). Récit principal : le pain donné aux 5000 (6,30-44) Partie centrale (A) : les interlocuteurs de Jésus (début) 30 (A12). Episode 1 : confession des disciples (8,27-30) 31 (A13). Episode 2 : première annonce de la passion (8,31-33) 32 (A14). Episode 3 : la voie du martyre (8,34-38 ; 9,1) L histoire raconte le ministère de Jésus : 1. son baptême, où il est investi par Jean, et la première phase de son ministère, quand Jean est en prison (thème de l eau) ; 2. la nouvelle phase de son ministère, après la mort de Jean, orientée désormais vers le martyre (thème de la semence) ; 3. une partie centrale construite autour de la Transfiguration, distinguant les interlocuteurs de Jésus : les disciples, la foule et les adversaires ; 4. son entrée à Jérusalem et les deux aspects messianiques dont elle est porteuse (messie sacerdotal et royal) ; 5. enfin, son discours visionnaire sur la fin des temps, puis son procès et sa mort, avec les circonstances de l un et les suites de l autre. L histoire s achève avec la scène du tombeau vide et la révélation à quelques femmes que Jésus est ressuscité. L ensemble C comprend les autres épisodes : les 12 épisodes du récit fondamental (en caractères droits), organisé en trois parties ; et 12 autres unités, paroles ou récits, viennent amplifier ce récit de base (en italiques). En voici les épisodes, pour les chap. 1-8 : 1a (C). Titre : Evangile de Jésus Christ (1,1) 4 (C1). Récit 1 : Jésus à Capharnaüm (1,21-39) 10 (C2). Récit 2 : choix des Douze (3,7-19) 11a (C). Introduction : Béelzéboul (3,20-26) 11 (C3). Parole 1 : l homme fort (3,27) 12 (C4). Parole 2 : le péché contre l esprit (3,28-30) 13 (C5). Récit 3 : la vraie famille (3,31-35) 16 (C6). Récit 4 : la lampe, le secret, la rétribution finale (4,21-25) 17 (C7). Parole 3 : la semence autonome (4,26-29)
6 18 (C8). Parole 4 : la graine de moutarde 18a (C). Conclusion : le langage des paraboles (4,30-34) 19 (C9). Récit 5 : la tempête apaisée (4,35-41) 20 (C10). Récit 6 : l exorcisme à Gérasa (5,1-20) 21 (C11). Récit 7 : deux guérisons de femmes (5,21-43) 22 (C12). Récit 8 : Jésus en échec à Nazareth (6,1-6) 23 (C13). Récit 9 : l envoi en mission (6,7-13) 25 (C14). Episode 1 : la marche sur l eau (6,45-56) 26 (C15). Episode 2 : le pur et l impur (7,1-23) 27 (C16). Episode 3 : la Syro-phénicienne ; le sourd bègue (7,24-37) 28 (C17). Episode 4 : le pain aux 4000 (8,1-10) 29 (C18). Episode 5 : le mauvais levain ; l aveugle (8,11-26) Lus séparément des épisodes de l ensemble A, ceux de l ensemble C racontent une histoire que l on peut mettre en parallèle avec celle des Actes : Jésus ressuscité devient le guide céleste de la communauté et poursuit ainsi son ministère. Le socle de l histoire est le suivant : après un bref résumé du ministère de Jésus (C1) vient un sommaire du ministère «céleste» (C2), puis les premières décisions, à savoir la relégation de la famille (C5) et le rassemblement des paroles (C6) ; autrement dit, la famille de Jésus ne lui succède pas, mais ses disciples vont porter sa parole. Les événements fondateurs sont ensuite rassemblés dans un groupe d épisodes central évoquant le conflit avec les Hellénistes (C9), la conversion de Paul (C10), la préséance de la prédication aux païens sur celle aux Juifs (C11) et la rupture avec la «patrie» (C12). Les derniers épisodes évoquent la mission (C13 et C19), la communauté veuve et fidèle, peut-être dans le contexte de la mort de Jacques, vers 63 (C23 et C24). Les unités intégrées dans un deuxième temps sont des paroles, rappelant une lutte politique (C 3-4) aboutissant à la prédication du royaume (C 7-8), et une séquence narrative (C 14-18) rapportant autrement la même histoire avec, en particulier, deux préoccupations datant sans doute de la fin des années 60, celle de donner aux paroles de Jésus une place dans l Ecriture, et non dans l exégèse ; et celle de donner une succession aux apôtres, comme porte-parole, et non à Jésus, autrement dit de mettre en place la succession apostolique, avec le souci de transmettre l enseignement reçu, en rejetant le choix dynastique qui aurait profité à la famille de Jésus. Le texte de Marc garde une complexité du langage qui est en contradiction avec l idée admise du plus simple des évangiles ; cette complexité est bien mise en valeur par S. LEGASSE, L évangile de Marc, 2 vol., Lectio divina. Commentaires 5, Paris, Cerf, 1997. L histoire du texte Le type D L évangile de Marc ne prend sa forme définitive qu au début du II e siècle : en appliquant aux lettres d Ignace d Antioche le même type de lecture que celle qui nous a amené à distinguer deux traditions narratives, nous y avons trouvé un projet littéraire correspondant aux quatre évangiles tels qu ils se présentent dans le texte «occidental». Autrement dit, vers 110, la rédaction finale de Marc est seulement en projet, elle sera réalisée par Polycarpe, le continuateur d Ignace, d abord vers 120, avec les quatre évangiles, puis vers 160, en leur ajoutant d autres écrits dont les Actes. Ce premier type de texte est représenté par le Codex de Bèze (D) et plus largement par la tradition latine. Le type W Entre les deux éditions de Polycarpe, une utilisation de la première est faite à Rome dans trois écoles : celle de Marcion révise Luc, celle de Justin privilégie Matthieu et celle de Valentin prépare le commentaire de Jean. Le texte de Marc dans le Codex de Freer (W), comparé à celui de D,
7 présente les mêmes caractéristiques que la révision de Luc par Marcion ; et Origène mentionne à côté de Marcion un certain Lucain, disciple de Marcion, comme réviseur des évangiles (Contre Celse 2,27) : sans doute W est-il le type d une révision de Marc faite dans la mouvance de Marcion, vers 150. Cela rend compte de ses nombreux accords avec la version latine d avant Jérôme. Le type P 45 Avec les premiers papyrus grecs, nous avons des témoins d une révision des évangiles entreprise à Alexandrie au milieu des années 170. C est elle que vise Celse, quand il critique les chrétiens ; mais Origène, dans sa réponse, ne mentionne que les travaux des écoles romaines. Le papyrus P 45 est très incomplet pour chacun des évangiles, mais pour Marc, nous ne disposons pas de témoin plus étendu attestant cette édition. Bon nombre de variantes qui caractériseront le texte alexandrin au IV e siècle sont déjà en place ; mais le texte de ce papyrus a d autres variantes : certaines sont des choix éditoriaux qui seront abandonnés, d autres sont des variantes libres dues à l inattention ou l inexpérience du copiste. Le type Θ Le type de texte «césaréen» est le premier pour lequel nous disposons d une multiplicité de témoins manuscrits : un oncial, le Codex de Koridethi (Θ) et une vingtaine de manuscrits groupés en deux familles, f 1 et f 13, et trois autres minuscules, 28, 565 et 700. Ces témoins sont constamment ensemble dans l apparat ; mais aucun d eux n est un témoin constant de ce type, tous ont subi la contamination du texte byzantin, leurs témoignages sont donc complémentaires. La présence de quelques unes de leurs variantes dans les citations d Origène a permis d établir que le type existe avant 230 : à cette date, il est probablement antiochien plutôt que déjà «césaréen» ; ce serait la première forme du texte antiochien, due à une édition réalisée vers 200. A noter que f 1 se singularise par un certain nombre de variantes alexandrines : on peut expliquer leur existence par une révision du texte antérieur après 250, sous l influence de l œuvre d Origène. Les types ℵ et B Les nouvelles révisions entreprise au tout début du IV e siècle vont donner les trois derniers types de texte, ceux dont dépendent toutes les éditions imprimées. La révision de Pamphile, à Césarée, est la base du texte alexandrin du Codex Sinaïticus (ℵ), découvert par Tischendorf au milieu du XIX e siècle et clairement copié à Césarée, peu après 330, pour répondre à une commande de l empereur Constantin (Eusèbe, Vie de Constantin, 4,36) ; les évangiles y sont accompagnés de la division numérotée dite «eusébienne», permettant la comparaison des passages parallèles. La révision d Hésychius, faite à Alexandrie, est sans doute la base du texte alexandrin du Codex Vaticanus (B), qui suit un modèle évangélique différent du Sinaïticus et nous semble correspondre à la commande de l empereur Constant adressée à Athanase vers 340 (Athanase, Apologie à Constance, 4) ; la division numérotée du texte évangélique se retrouve dans seulement deux autres manuscrits (040 et 579) et s apparente à la division latine ; les points trémas qui figurent dans les marges nous semblent signaler des variantes de la vieille version latine, antérieure à Jérôme et rarement conservées dans sa révision des évangiles, faite à Rome entre 382 et 384. L excellente qualité de ces deux bibles grecques leur a valu d être considérées, à la fin du XIX e siècle ; comme les témoins d un «texte neutre», qui serait antérieur à toute recension. En réalité, il en va sans doute tout autrement. Le type de ces manuscrits se retrouve dans un nombre restreint de témoins, en particulier les onciaux C L et les minuscules 33 579 et 892. Le type A La troisième révision du début du IV e siècle est celle de Lucien et suit un parcours différent des deux autres : Lucien est le maître d Arius, et sa révision produit le modèle du texte byzantin. D abord de peu d influence, elle est régulièrement citée après 350 par les Pères cappadociens, Grégoire de Nazianze, Grégoire de Nysse et Basile de Césarée. Ce dernier prône vers 360, dans les Regulae morales, un système de divisions numérotées accompagnées de titres (ou sommaires) ; et vers 380, une édition de la Bible à Antioche utilise cette révision et lui adjoint pour les évangiles un tel système de division. Le premier témoin de cette édition, pour les évangiles, est le Codex Alexandrinus (A), qui est ainsi le plus ancien témoin manuscrit du texte byzantin, mais qui
8 cesse de l être pour le reste du Nouveau Testament. Le texte byzantin n est pas définitivement fixé, il arrive que les manuscrits médiévaux s éloignent dans leur ensemble du texte de A ; mais les exemples dans Marc sont en nombre limité : la plupart des onciaux tardifs et des minuscules suivent le texte de A ; nous signalerons dans l apparat les cas contraires, trop peu nombreux pour en faire un type de texte supplémentaire. Les manuscrits Notre travail a d abord consisté à classer les variantes, de manière à reconstituer cette histoire du texte que nous venons de retracer. On doit, à présent, rassembler les principaux manuscrits qui ont été utilisés : ceux qui servent de modèles à un type de texte, mais aussi ceux qui les accompagnent ordinairement et leur sont régulièrement associés dans l apparat (voir C.-B. Amphoux, «Le texte grec de Marc», Mélanges de Science Religieuse 56/3, 1999, p. 5-25). D : le Codex de Bèze est le seul témoins grec de son type ; copié vers 400, connu depuis le XVI e siècle et conservé à Cambridge, il contient les évangiles, dans l ordre Mt Jn Lc Mc, suivis d une lacune contenant des écrits dont le dernier était 3 Jean, et les Actes jusqu au chap. 22, peut-être euxmêmes suivis d autres écrits. Le texte copié est disposé en lignes de sens, le grec sur la page de gauche et sa version latine sur celle de droite. Le texte grec est la copie de l édition faite à Smyrne par Polycarpe vers 160, et plusieurs indices laissent à penser que le modèle est l exemplaire de cette édition amené à Lyon par Irénée, au début des années 170. Le même texte existe déjà, pour les évangiles, dans la première édition faite à Smyrne, vers 120 et utilisée à Rome entre 140 et 160. Nous matérialisons les fins de lignes par et reproduisons la ponctuation figurant à l intérieur de certaines lignes ; nous indiquons la projection en marge d une lettre initiale par le signe ; la division numérotée est la même que celle du Sinaïticus (voir ci-après), elle a été ajoutée après la copie du manuscrit. W : le Codex de Freer I est également, pour Marc, le seul témoin de son type ; copié au V e siècle, découvert au début du XX e siècle et conservé à Washington, il contient les évangiles, dans l ordre Mt Jn Lc Mc. Jn et le début de Lc sont de type alexandrin ; Mt et Lc à partir de 8,13 sont de type byzantin ; mais Marc suit un type particulier, la copie d une révision de l édition de Smyrne attestée par D : elle est probablement l œuvre de l école de Marcion, vers 150. Son influence s exerce sur la première version latine comme sur les révisions grecques de la fin du II e siècle. Aucune division numérotée n accompagne le texte ; mais des blancs y figurent, que nous reproduisons, et des changements de paragraphes y sont introduits, que nous signalons par le signe. 45 : le Papyrus Chester Beatty I n est pas le seul papyrus ancien de Marc, mais c est le mieux connu et celui dont le texte est le plus étendu ; copié vers 230, découvert dans les années 1930 et conservé à Dublin, il contenait les évangiles, dans l ordre Mt Jn Lc Mc, et les Actes, et il en reste quelques feuillets pour chaque livre. Malgré ses variantes libres qui l éloignent probablement de son modèle, on peut considérer que c est un exemplaire de l édition faite à Alexandrie vers 175 : le texte est de type alexandrin, il a déjà bon nombre de variantes alexandrines, mais il est distinct des types du IV e siècle. Le texte de ce manuscrit est lacuneux pour les chap. 1-4 et fragmentaire pour les chap. suivants. Les papyrus reproduisant le texte de Marc sont particulièrement peu nombreux : (1) P 88 est un fragment conservé à Milan, copié au IV e siècle, et contenant Mc 2,1-26 ; (2) P 84 les fragments, conservés à Louvain, d un livre copié au VI e siècle, contenant notamment Mc 2,2-5.8-9 et 6,30-41 (avec lacunes). Les leçons de ces manuscrits ne figurent pas encore dans l apparat. Q : le Codex de Koridethi, copié en Géorgie entre le VII e et le IX e siècle et conservé à Tbilisi, est un manuscrit oncial des évangiles, disposés dans l ordre usuel (Mt, Mc, Lc, Jn). Le texte a subi
9 l influence du texte byzantin, mais il conserve certaines variantes d une édition faite vers 200, sans doute à Antioche, qui est à l origine du type «césaréen» attesté par Origène, entre 230 et 250. La ponctuation du manuscrit est à deux niveaux que nous avons notés par «.» et «:» ; le signe indique des changements de paragraphes commençant avec une lettre plus grande projetée en marge ; deux systèmes de divisions sont notés en marge, celui d Eusèbe et celui accompagné de titres ou sommaires. f 1 : famille des évangiles établie par K. Lake, regroupant une demi-douzaine de minuscules copiés du XII e et XV e siècles : min. 1, 22, 118, 131, 205, 209 ; et le min. 1582, daté de la fin du X e, désormais présenté comme le meilleur témoin de la famille (A. S. Anderson, The Textual Tradition of the Gospels : Family 1 in Matthew, NTTS 32, Leiden, 2004). Cette famille atteste un état révisé du type «césaréen» datant probablement de la seconde moitié du III e siècle. f 13 : famille des évangiles établie par W. Ferrar, regroupant une douzaine de minuscules et un lectionnaire, tous originaires d Italie du sud, la plupart étant copiés entre le XI e et le XIII e siècle : min. 13, 124, 346, 543, 826, 828, 983, 1689, lect. 547 ; le min. 69 date du XV e siècle ; et le min. 788, copié au X e siècle, est selon D. Lafleur (dont le livre est en préparation) le meilleur témoin de la famille ; les min. 174 et 230 ont pour Marc un texte byzantin. Cette famille atteste un état ancien du type «césaréen» et complète le témoignage du Koridethi. Le min. 565 (IX e s.), luxueusement écrit d or et d argent sur parchemin pourpré et attribué à l impératrice Théodora, et les min. 28 et 700 (XI e s.) sont d autres témoins, plus indépendants, présentant chacun un état ancien du type «césaréen», plus proche de celui du Koridethi que de la famille 13. Å : le Codex Sinaïticus est une bible grecque (LXX-NT) copiée vers 330, trouvée au monastère du mont Sinaï par Tischendorf de 1844 à 1859, conservée à Londres et Leipzig, le Nouveau Testament étant au complet à Londres. On s accorde à y voir un des cinquante exemplaires d une édition de la Bible grecque commandés par Constantin à Eusèbe de Césarée ; le texte est de type alexandrin, avec des variantes venant des autres types ; la ponctuation est rare, mais le changement de paragraphe est fréquent ; les corrections sont nombreuses, en particulier les omissions par homéotéleute ; en marge, figure la division eusébienne, dont c est le plus ancien témoin. B : le Codex Vaticanus, autre bible grecque copiée vers 340, répertoriée à la bibliothèque du Vatican depuis le XV e siècle, est soit un autre exemplaire de la Bible de Césarée, soit l exemplaire unique de la Bible commandé par Constant à l évêque d Alexandrie Athanase : le texte est constamment de type alexandrin ; la ponctuation est peu fréquente dans les évangiles ; les divisions du texte sont marquées par des blancs, des paragraphoi ou tirets interlinéaires et des changements de ligne ; en marge, est notée une division numérotée peu répandue et quelques points-trémas (ÖÖ) qui semblent signaler des variantes de la tradition latine. La copie pourrait avoir été réalisée à Rome pendant un exil d Athanase ; c est depuis 1881 le modèle principal des éditions actuelles. C : Le Codex Ephraemi rescriptus, autre bible grecque copiée au V e siècle, puis effacée au XII e pour laisser la place à une traduction grecque des œuvres d Ephrem, est conservée à Paris. Le texte inférieur est connu depuis le XVIII e siècle. Le manuscrit est largement incomplet, il manque pour Mc 1-8 : 1,1-17 et 6,32-8,5. Le type de texte est alexandrin, avec une forte influence byzantine. L : Le Codex Regius est un tétraévangile copié au VIII e siècle, conservé à Paris depuis le XVI e. Son type de texte est alexandrin, très proche de celui du Vaticanus. : Le Codex Sangallensis est un autre tétraévangile copié au 9 e siècle, bilingue, le latin figurant mot à mot sous le grec, conservé à Saint-Gall. Pour Marc, son type de texte est alexandrin. Les min. 33 et 892 (IX e s.), conservés à Paris et Londres, ont également pour les évangiles un texte alexandrin ; le min. 579 (XIII e s.), tétraévangile conservé à Paris, a un texte alexandrin avec des
10 variantes d autres origines. C est l un des deux manuscrits grecs utilisant le même système de division que le Vaticanus. A : le Codex Alexandrinus, bible grecque (LXX-NT) copiée au V e siècle et conservée à Londres, est pour les évangiles la copie de l édition faite à Antioche vers 380, suivant la recension de Lucien et représentant la première forme éditée du texte byzantin ; la ponctuation y est abondante ; les blancs du texte sont reproduits ; le signe indique les fréquents changements de paragraphe, accompagnés de la projection en marge de la lettre initiale de la première ligne complète. La marge contient encore deux systèmes de division : les numéros de la division eusébienne et les renvois à la division nouvelle avec titres ou sommaires, inscrits dans la marge supérieurs et formant une table en début d évangile. La presque totalité des autres manuscrits grecs atteste le même texte que A, il n est pas nécessaire d en faire ici la description. Nous avons noté dans l apparat ceux qui figurent dans l édition de R. Swanson (1995) ; mais aucun d eux ne présente de variante de l antiquité qui ne soit déjà attestée par les témoins précédemment signalés. Avec l Alexandrinus se clôt donc la liste des manuscrits utiles à connaître pour décrire le texte de Marc du début du II e à la fin du IV e siècle. Dans l état actuel, la rédaction de l apparat critique est en cours et manque encore pour certains chapitres ; complétant l édition de Swanson, nous avons utilisé celle de S. C. E. Legg (1935) pour le min. 892 ; et nous devons encore donner en détail les variantes de chaque manuscrit des familles 1 et 13. Pour les versions anciennes, on se reportera aux éditions des types de texte de chaque langue. Les signes utilisés 1. Divisions : trois systèmes anciens (IV e s.) et le système actuel : a) 1 1 système actuel (chapitres et versets, d origine latine) ; b) A [1] sections ammoniennes (division d Eusèbe de Césarée) ; c) B 2 sections alexandrines (division propre de B) ; d) D. 4. sections antiochiennes (accompagnées de titres). Les titres qui figurent en tête des pages de la traduction distinguent deux traditions narratives (A et C) comprenant au total 64 épisodes pour Marc. 2. Variantes : les principales sont soulignées avec quelques signes spécifiques : a) ] [ limite du texte attesté dans un témoin fragmentaire ; b) mot de première main corrigé ou supprimé dans le manuscrit ; c) * * passage ajouté ou corrigé par une main secondaire du manuscrit ; d) <> forme restituée par l éditeur moderne. e) ÖÖ note dans B des points-trémas marginaux signalant des variantes (latines?). 3. Soulignements : trois types distinguent les variantes : a) double variantes principales ; b) simple variantes ordinaires ; c) pointillé variantes d ordre des mots.
11 Mc 1,1-4 D 1 Α 1 Ἀρχὴ τοῦ εὐαγγελίου Ἰησοῦ Χριστοῦ υἱοῦ θεοῦ 2 ὡς γέγραπται ἐν Ἠσαίᾳ τῳ' προφήτῃ ἰδοὺ ἀποστέλλω τὸν ἄγγελόν µου πρὸ προσώπου σου ὃς κατασκευάσει τὴν ὁδόν σου. Β 3 φωνὴ βοῶντος ἐν τῆ/ ἐρήµῳ ἑτοιµάσατε τὴν ὁδὸν κυρίου εὐθείας ποιεῖτε τὰς τρίβου*ς* τοῦ θεοῦ ἡµῶν Γ 4 ἐγένετο Ἰωάννης ἐν τῆ/ ἐρήµῳ βαπτίζων καὶ κηρύσσων βάπτισµα µετανοίας εἰς ἄφεσιν ἁµαρτιῶν W 1 1 Ἀρχὴ τοῦ εὐαγγελίου Ἰησοῦ Χριστοῦ υἱοῦ θεοῦ 2 ὡς γέγραπται ἐν τοῖς προφήταις ἰδοὺ ἐγὼ ἀποστέλλω τὸν ἄγγελόν µου πρὸ προσώπου σου ὃς κατασκευάσει τὴν ὁδόν σου 3 φωνὴ βοῶντος ἐν τῆ/ ἐρήµῳ ἑτοιµάσατε τὴν ὁδὸν κυρίου εὐθείας ποιεῖτε τὰς τρίβους αὐτοῦ πᾶσα φάραγξ πληρωθήσεται καὶ πᾶν ὄρος καὶ βουνὸς ταπεινωθήσεται καὶ ἔσται πάντα τὰ σκολιὰ εἰς εὐθεῖαν καὶ ἡ τραχεῖα εἰς πεδίον καὶ ὀφθήσεται ἡ δόξα κυρίου καὶ ὄψεται πᾶσα σὰρξ τὸ σωτήριον τοῦ θεοῦ ὅτι κύριος ἐλάλησεν φωνὴ λέγοντος βόησον καὶ εἶπα τί βοήσω ὅτι πᾶσα σὰρξ χόρτος καὶ πᾶσα ἡ δόξα αῦτῆς ὡς ἄνθος χόρτου ἐξηράνθη ὁ χόρτος καὶ τὸ ἄνθος ἐξέπεσεν τὸ δὲ ῥῆµα κυρίου µένει εἰς τὸν αἰῶνα 4 καὶ ἐγένετο Ἰωάννης βαπτίζων ἐν τῆ/ ἐρήµῳ καὶ κηρύσσων βάπτισµα µετανοίας εἰς ἄφεσιν ἁµαρτιῶν 45 Θ 1 Α 1 Ἀρχὴ τοῦ εὐαγγελίου Ἰησοῦ Χριστοῦ. 2 καθὼς γέγραπται ἐν Ἠσαίᾳ τῳ' προφήτῃ. «ἰδοὺ ἀποστέλ<λ>ω τὸν ἄγγελόν µου πρὸ προσώπου σου. ὃς κατασκευάσει τὴν ὁδόν σου» : Β 3 Φωνὴ βοῶντος ἐν τῆ/ ἐρήµῳ. ἑτοιµάσατε τὴν ὁδὸν κυρίου. εὐθείας ποιεῖτε τὰς τρίβους αὐτοῦ : Γ 4 Ἐγένετο Ἰωάννης ἐν τῆ/ ἐρήµῳ βαπτίζων. καὶ κηρύσσων βάπτισµα µετανοίας εἰς ἄφεσιν ἁµαρτιῶν. Å 1 Α 1 Ἀρχὴ τοῦ εὐαγγελίου Ἰησοῦ Χριστοῦ *υἱοῦ θεοῦ* 2 καθὼς γέγραπται ἐν τῳ' Ἠσαίᾳ τῳ' προφήτῃ ἰδοὺ ἀποστελῶ τὸν ἄγγελόν µου πρὸ προσώπου σου ὃς κατασκευάσει τὴν ὁδόν σου Β 3 φωνὴ βοῶντος ἐν τῆ/ ἐρήµῳ ἑτοιµάσατε τὴν ὁδὸν κυρίου εὐθείας ποιεῖτε τὰς τρίβους αὐτοῦ 4 καὶ ἐγένετο Ἰωάννης ὁ βαπτίζων ἐν τῆ/ ἐρήµῳ καὶ κηρύσσων βάπτισµα µετανοίας εἰς ἄφεσιν ἁµαρτιῶν B 1 Α 1 Ἀρχὴ τοῦ εὐαγγελίου Ἰησοῦ Χριστοῦ υἱοῦ θεοῦ 2 καθὼς γέγραπται ἐν ÖÖ τῳ' Ἠσαίᾳ τῳ' προφήτῃ ἰδοὺ ἀποστέλλω τὸν ἄγγελόν µου πρὸ προσώπου σου ὃς κατασκευάσει τὴν ὁδόν σου 3 φωνὴ βοῶντος ἐν τῆ/ ἐρήµῳ ἑτοιµάσατε τὴν ὁδὸν κυρίου εὐθείας ποιεῖτε τὰς τρίβους αὐτοῦ. 4 ἐγένετο Ἰωάνης ὁ βαπτίζων ἐν τῆ/ ἐρήµῳ κηρύσσων βάπτισµα µετανοίας εἰς ἄφεσιν ἁµαρτιῶν A 1 Α 1 Ἀρχὴ τοῦ εὐαγγελίου Ἰησοῦ Χριστοῦ υἱοῦ τοῦ θεοῦ 2 ὡς γέγραπται ἐν τοῖς προφήταις. Ἰδοὺ ἐγὼ ἀποστέλλω τὸν ἄγγελόν µου πρὸ προσώπου σου ὃς κατασκευάσει τὴν ὁδόν σου ἔµπροσθέν σου. Β 3 Φωνὴ βοῶντος ἐν τῆ/ ἐρήµῳ ἑτοιµάσατε τὴν ὁδὸν κυρίου εὐθείας ποιεῖτε τὰς τρίβους αὐτοῦ Γ 4 Ἐγένετο Ἰωάννης βαπτίζων ἐν τῆ/ ἐρήµῳ καὶ κηρύσσων βάπτισµα µετανοίας εἰς ἄφεσιν ἁµαρτιῶν 1 D 1 1 ιη υ χρ υ θυ 3 κυ θυ W 1 1 ιυ χυ θυ 3 κυ κυ θυ κσ κυ Θ 1 1 ιυ χυ 2 αποστελω 3 κυ Å 1 1 ιυ χυ 3 κυ B 1 1 ιυ χυ θυ 3 κυ A 1 1 ιυ χυ υυ θυ 3 κυ 45 lac. 1,1-45 ; C lac. 1,1-16. 1 [χριστου] 28* υιου θεου D W B Å c L [-] Θ Å* 28 υιου του θεου A Byz 2 καθως Å B L D 33 K P* 565 ησαια τω προφητη D Θ f 1 (- 118) 700 τοις προφηταις W A Byz τω ησαια τω προφητη Å B L D 33 892 565 [εγω] D Θ 28 565 B [εµπροσθεν σου] D W Θ 700 Å B L K P P* F 3 του θεου υµων D αυτου + Is 40,4-8 W 4 και εγενετο W Å* εν τη ερηµω βαπτιζων D Θ 28 700 4 1-3 W A Byz ο 4 1-3 Å B L D 33 892* [και] κηρυσσων B 33 892
12 Mc 1,1-4 1. (C) Titre (1,1) (A) Le baptême (1,2-11) D 1 [1] 1 Commencement de l évangile de Jésus Christ fils, Dieu. 2 Comme il est écrit dans Esaïe le prophète : «Voici j envoie mon messager devant ta face, lequel aménagera ton chemin. [2] 3 Voix de celui qui clame dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, faites droits les sentiers de notre Dieu». [3] 4 Il advint Jean dans le désert, baptisant et prêchant un baptême de conversion pour la rémission des péchés. W 1 1 Commencement de l évangile de Jésus Christ fils, Dieu. 2 Comme il est écrit dans les prophètes : «Voici moi, j envoie mon messager devant ta face, lequel aménagera ton chemin. 3 Voix de celui qui clame dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, faites droits ses sentiers. Tout fossé sera comblé, toute montagne, toute colline sera abaissée, toutes les courbes seront en (ligne) droite, le dénivelé en plaine, et l on verra la gloire du Seigneur, toute chair verra le salut de Dieu, car le Seigneur a dit : Voix de celui qui dit : Clame! Et j ai dit : Que clamer? Car toute chair est herbe et sa gloire est comme la fleur de l herbe : l herbe a séché et sa fleur est tombée, mais le propos du Seigneur demeure à jamais». 4 Et il advint Jean, baptisant dans le désert et prêchant un baptême de conversion pour la rémission des péchés. 45 Θ 1 [1] 1 Commencement de l évangile de Jésus Christ. 2 Selon qu il est écrit dans Esaïe le prophète : «Voici j envoie mon messager devant ta face, lequel aménagera ton chemin. [2] 3 Voix de celui qui clame dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, faites droits ses sentiers». [3] 4 Il advint Jean dans le désert, baptisant et prêchant un baptême de conversion pour la rémission des péchés. Å [1] 1 Commencement de l évangile de Jésus Christ *fils (de) Dieu*. 2 Selon qu il est écrit dans Esaïe le prophète : «Voici j enverrai mon messager devant ta face, lequel aménagera ton chemin. [2] 3 Voix de celui qui clame dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, faites droits ses sentiers». 4 Et il advint Jean qui baptisait dans le désert et prêchant un baptême de conversion pour la rémission des péchés. B 1 1 1 Commencement de l évangile de Jésus Christ fils (de) Dieu. 2 Selon qu il est écrit dans ÖÖ Esaïe le prophète : «Voici j envoie mon messager devant ta face, lequel aménagera ton chemin. 3 Voix de celui qui clame dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, faites droits ses sentiers». 4 Il advint Jean qui baptisait dans le désert, prêchant un baptême de conversion pour la rémission des péchés. A 1 [1] 1 Commencement de l évangile de Jésus Christ fils de Dieu. 2 Comme il est écrit dans les prophètes : «Voici moi, j envoie mon messager devant ta face, lequel aménagera ton chemin devant toi. [2] 3 Voix de celui qui clame dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, faites droits ses sentiers». [3] 4 Il advint Jean dans le désert, baptisant et prêchant un baptême de conversion pour la rémission des péchés.
13 Mc 1,5-7 D 5 καὶ ἐξεπορεύετο πρὸς αὐτὸν πᾶσα ἡ Ἰουδαία χώρα καὶ Ἰεροσολµεῖται πάντες καὶ ἐβαπτίζοντο ἐν <τῳ'> Ἰορδάνῃ ὑπ! αὐτοῦ ἐξοµολογούµενοι τὰς ἁµαρτίας αὐτῶν 6 ἦν δὲ Ἰωάννης ἐνδεδυµένος δέρριν καµήλου καὶ ἐσθίων ἀκρίδας καὶ µέλι ἄγριον 7 καὶ ἔλεγεν αὐτοῖς ἐγὼ µὲν ὑµᾶς βαπτίζω ἐν ὕδατι ἔρχεται δὲ ὀπίσω µου ὁ ἰσχυρότερός µου οὗ οὐκ εἰµὶ ἱκανὸς λῦσαι τὸν ἱµάντα τῶν ὑποδηµάτων αὐτοῦ W 5 καὶ ἐξεπορεύετο πρὸς αὐτὸν πᾶσα ἡ Ἰουδαία χώρα καὶ οἱ Ἰεροσολυµεῖται καὶ ἐβαπτίζοντο πάντες ἐν τῳ' Ἰορδάνῃ ὑπ! αὐτοῦ ἐξοµολογούµενοι τὰς ἁµαρτίας αὐτῶν 6 ἦν δὲ Ἰωάννης ἐνδεδυµένος τρίχας καµήλου καὶ ζώνην δερµατίνην περὶ τὴν ὀσφὺν αὐτοῦ. καὶ ἦν ἐσθίων ἀκρίδας καὶ µέλι ἄγριον 7 καὶ ἐκήρυσσεν λέγων ἔρχεται ὁ ἰσχυρότερός µου ὀπίσω µου οὗ οὐκ εἰµὶ ἱκανὸς κύψας λῦσαι τὸν ἱµάντα τοῦ ὑποδήµατος αὐτοῦ. 45 Θ 5 Καὶ ἐξεπορεύετο πρὸς αὐτὸν πᾶσα Ἰουδαία χώρα. καὶ οἱ Ἰεροσολυµεῖται. καὶ ἐβαπτίζοντο ἐν τῳ' Ἰορδάνῃ ὑπ! αὐτοῦ. ἐξοµολογούµενοι τὰς ἁµαρτίας αὐτῶν : 6 Ἦν δὲ ὁ Ἰωάννης ἐνδεδυµένος τρίχας καµήλου καὶ ζώνην δερµατίνην περὶ τὴν ὀσφὺν αὐτοῦ καὶ ἐσθίων ἀκρίδας καὶ µέλι ἄγριον : 7 Καὶ ἐκήρυσσεν λέγων : ἔρχεται ὁ ἰσχυρότερός µου ὀπίσω µου. οὗ οὐκ εἰµὶ ἱκανὸς λῦσαι τὸν ἱµάντα τῶν ὑποδηµάτων αὐτοῦ. Å 5 καὶ ἐξεπορεύετο πρὸς αὐτὸν πᾶσα ἡ Ἰουδαία χώρα καὶ οἱ Ἰεροσολυµεῖται πάντες *καὶ* ἐβαπτίζοντο ὑπ! αὐτοῦ ἐν τῳ' Ἰορδάνῃ ποταµῳ' ἐξοµολογούµενοι τὰς ἁµαρτίας αὐτῶν 6 καὶ ἦν ὁ Ἰωάννης ἐνδεδυµένος τρίχας καµήλου καὶ ζώνην δερµατίνην περὶ τὴν ὀσφὺν αὐτοῦ καὶ ἔσθων *ἐσθίων* (= A) ἀκρίδας καὶ µέλι ἄγριον Γ 7 καὶ ἐκήρυσσεν λέγων ἔρχεται ὁ ἰσχυρότερός µου ὀπίσω µου οὗ οὐκ εἰµὶ ἱκανὸς κύψας λῦσαι τὸν ἱµάντα τῶν ὑποδηµάτων αὐτοῦ B 5 καὶ ἐξεπορεύετο πρὸς αὐτὸν πᾶσα ἡ Ἰουδαία χώρα καὶ ÖÖ οἱ Ἰεροσολυµεῖται πάντες καὶ ἐβαπτίζοντο ὑπ! αὐτοῦ ἐν τῳ' Ἰορδάνῃ ποταµῳ' ἐξοµολογούµενοι τὰς ἁµαρτίας αὐτῶν 6 καὶ ἦν ὁ Ἰωάννης ἐνδεδυµένος τρίχας καµήλου καὶ ζώνην δερµατίνην περὶ τὴν ὀσφὺν αὐτοῦ καὶ ἔσθων ἀκρίδας καὶ µέλι ἄγριον 7 καὶ ἐκήρυσσεν λέγων ἔρχεται ὁ ἰσχυρότερός µου ὀπίσω <µου> οὗ οὐκ εἰµὶ ἱκανὸς κύψας λῦσαι τὸν ἱµάντα τῶν ὑποδηµάτων αὐτοῦ A 5 Καὶ ἐξεπορεύετο πρὸς αὐτὸν πᾶσα ἡ Ἰουδαία χώρα καὶ οἱ Ἰεροσολυµεῖται καὶ ἐβαπτίζοντο πάντες ἐν τῳ' Ἰορδάνῃ ποταµῳ' ὑπ! αὐτοῦ ἐξοµολογούµενοι τὰς ἁµαρτίας αὐτῶν. 6 ἦν δὲ Ἰωάννης ἐνδεδυµένος τρίχας καµήλου. καὶ ζώνην δερµατίνην περὶ τὴν ὀσφὺν αὐτοῦ. καὶ ἐσθίων ἀκρίδας καὶ µέλι ἄγριον 7 Καὶ ἐκήρυσσεν λέγων ἔρχεται ὁ ἰσχυρός µου ὀπίσω µου. οὗ οὐκ εἰµὶ ἱκανὸς κύψας λῦσαι τὸν ἱµάντα τῶν ὑποδηµάτων αὐτοῦ. 1 45 C lac. 5 εξεπορευετο D W Θ f 1 (-22) f 13 (-124) 28 565 700 Å B 33 579 892 A K M P U D P S εξεπορευοντο Byz [η] Θ f 13 (543) H M [οι] ιεροσολυµειται D παντες εβαπτιζοντο Å* παντες και εβαπτιζοντο D B Å c L 33 579 28 και εβαπτιζοντο Θ F εβαπτιζοντο f 13 (69) και παντες εβαπτιζοντο f 13 (-69) 565 εν τω (- D*) ιορδανη υπ αυτου D c W Θ 700 εις τον ιορδανην 4 5 28 565 4 5 1-3 ποταµω Å B L 33 892 1-3 ποταµω 4 5 A Byz 6 ην δε D W Θ A Byz και ην Å B L 33 565 c 892 ο δε 28 [ο] ιωαννης D W A â 13 (13 230 543 826 828 983) 28 ιωαννης +ην 28 δερριν D τριχας W Θ Å B A Byz [και ζωνην δερµατινην περι την οσφυν αυτου] D +ην εσθιων W εσθων Å* B L* D 33 7 ελεγεν +αυτοις D εκεκραγεν G λεγων +οτι 28 565 + εγω µεν υµας βαπτιζω εν υδατι D (v. 8) ερχεται δε οπισω µου ο ισχυροτερος µου D 1 5-7 3 4 W Θ Å (οπισω [µου] B) (ισχυρος A) Byz 1 5-7 D 1424 [κυψας] D Θ 28* 565 του υποδηµατος W L 892
14 Mc 1,5-7 D 5 Et toute la contrée de Judée partait vers lui ainsi que tous (les) Jérusalémites et ils étaient baptisés dans le Jourdain par lui, confessant leurs péchés 6 Jean alors était revêtu d une pelisse de chameau et mangeait des sauterelles et du miel sauvage. 7 Et il leur disait : «Moi, je vous baptise avec l eau, [4] mais il vient derrière moi celui qui est plus fort que moi, lui dont je ne suis pas capable de délier la courroie de ses sandales. W 5 Et toute la contrée de Judée partait vers lui ainsi que les Jérusalémites et ils étaient tous baptisés dans le Jourdain par lui, confessant leurs péchés 6 Jean alors était revêtu de poils de chameau et d une ceinture de peau autour des reins et il mangeait des sauterelles et du miel sauvage. 7 Et il prêchait en disant : «Il vient celui qui est plus fort que moi derrière moi, lui dont je ne suis pas capable, m étant penché, de délier la courroie de sa sandale. 45 Θ 5 Et toute la contrée de Judée partait vers lui ainsi que les Jérusalémites et ils étaient baptisés dans le Jourdain par lui, confessant leurs péchés 6 Jean alors était revêtu de poils de chameau et d une ceinture de peau autour des reins et mangeait des sauterelles et du miel sauvage. [4] 7 Et il prêchait en disant : «Il vient celui qui est plus fort que moi derrière moi, lui dont je ne suis pas capable de délier la courroie de ses sandales. Å 5 Et toute la contrée de Judée partait vers lui et tous les Jérusalémites *et (ils)* étaient baptisés par lui dans le fleuve Jourdain, confessant leurs péchés 6 Et Jean était revêtu de poils de chameau et d une ceinture de peau autour des reins et mangeait des sauterelles et du miel sauvage. [3] 7 Et il prêchait en disant : «Il vient celui qui est plus fort que moi derrière moi, lui dont je ne suis pas capable, m étant penché, de délier la courroie de ses sandales. B 5 Et toute la contrée de Judée partait vers lui et ÖÖ tous les Jérusalémites et ils étaient baptisés par lui dans le fleuve Jourdain, confessant leurs péchés 6 Et Jean était revêtu de poils de chameau et d une ceinture de peau autour des reins et mangeait des sauterelles et du miel sauvage. 7 Et il prêchait en disant : «Il vient celui qui est plus fort que moi derrière <moi>, lui dont je ne suis pas capable, m étant penché, de délier la courroie de ses sandales. A 5 Et toute la contrée de Judée partait vers lui et les Jérusalémites et ils étaient tous baptisés dans le fleuve Jourdain par lui, confessant leurs péchés 6 Jean alors était revêtu de poils de chameau et d une ceinture de peau autour des reins et mangeait des sauterelles et du miel sauvage. [4] 7 Et il prêchait en disant : «Il vient celui qui est <plus> fort que moi derrière moi, lui dont je ne suis pas capable, m étant penché, de délier la courroie de ses sandales.
15 Mc 1,8-10 D 8 καὶ αὐτὸς ὑµᾶς βαπτίζει ἐν πνεύµατι ἁγίῳ Ε 9 καὶ ἐγένετο ἐν ταῖς ἡµέραις ἐκείναις ἦλθεν ὁ Ἰησοῦς ἀπὸ Ναζαρέθ. τῆς Γαλιλαίας καὶ ἐβαπτίσθη εἰς τ<ὸ>ν Ἰορδάνην ὑπὸ Ἰωάννου 10 καὶ ἀναβαίνων ἐκ το<ῦ> ὕδατος εἶδεν ἠνοιγµένους τοὺς οὐρανούς καὶ τὸ πνεῦµα ὡς περιστερὰν καταβαῖν<ο>ν εἰς αὐτὸν W 8 ἐγὼ µὲν ἐβάπτισα ὑµᾶς ἐν ὕδατι αὐτὸς δὲ βαπτίσει ὑµᾶς ἐν πνεύµατι ἁγίῳ. 9 ἐγένετο δὲ ἐν ἐκείναις ταῖς ἡµέραις καὶ ἦλθεν Ἰησοῦς ἀπὸ Ναζαρὲθ τῆς Γαλιλαίας καὶ ἐβαπτίσθη ὑπὸ Ἰωάννου εἰς τὸν Ἰορδάνην. 10 καὶ εὐθέως ἀναβαίνων ἐκ τοῦ ὕδατος εἶδεν σχιζοµένους τοὺς οὐρανοὺς καὶ τὸ πνεῦµα καταβαῖνον ἀπὸ τοῦ οὐρανοῦ ὡσεὶ περιστερὰν καὶ µένον ἐπ! αὐτὸν 45 Θ 8 ἐγὼ ἐβάπτισα ὑµᾶς µὲν ὕδατι. αὐτὸς δὲ ὑµᾶς βαπτίσει ἐν πνεύµατι ἁγίῳ : Ε 9 Καὶ ἐν ἐκείναις ταῖς ἡµέραις. ἦλθεν ὁ Ἰησοῦς ἀπὸ Ναζαρὲθ τῆς Γαλιλαίας καὶ ἐβαπτίσθη εἰς τὸν Ἰορδάνην ὑπὸ Ἰωάννου : 10 Καὶ εὐθέως ἀναβαίνων ἐκ τοῦ ὕδατος. εἶδεν σχιζοµένους τοὺς οὐρανούς. καὶ τὸ πνεῦµα ὡς περιστερὰν καταβαῖνον ἐπ! αὐτόν : Å 8 ἐγὼ ἐβάπτισα ὑµᾶς ὕδατι αὐτὸς δὲ βαπτίσει *ὑµᾶς* ἐν πνεύµατι ἁγίῳ 9 καὶ ἐγένετο ἐν ἐκείναις ταῖς ἡµέραις ἦλθεν Ἰησοῦς ἀπὸ Ναζαρὲτ τῆς Γαλιλαίας καὶ ἐβαπτίσθη εἰς τὸν Ἰορδάνην ὑπὸ Ἰωάννου Ε 10 καὶ εὐθὺς ἀναβαίνων ἐκ τοῦ ὕδατος εἶδεν σχιζοµένους τοὺς οὐρανοὺς καὶ τὸ πνεῦµα ὡς περιστερὰν καταβαῖνον καὶ µένον ἐπ! αὐτόν B 8 ÖÖ ἐγὼ ἐβάπτισα ὑµᾶς ὕδατι αὐτὸς δὲ βαπτίσει ὑµᾶς πνεύµατι ἁγίῳ. Β 9 ἐγένετο ἐν ἐκείναις ταῖς ἡµέραις ἦλθεν Ἰησοῦς ἀπὸ Ναζαρὲτ τῆς Γαλιλαίας καὶ ἐβαπτίσθη εἰς τὸν Ἰορδάνην ὑπὸ Ἰωάνου 10 καὶ εὐθὺς ἀναβαίνων ἐκ τοῦ ὕδατος εἶδεν σχιζοµένους τοὺς οὐρανοὺς καὶ τὸ πνεῦµα ὡς περιστερὰν καταβαῖνον ÖÖ εἰς αὐτὸν A 8 ἐγὼ µὲν ἐβάπτισα ὑµᾶς ἐν ὕδατι αὐτὸς δὲ βαπτίσει ὑµᾶς ἐν πνεύµατι ἁγίῳ. Ε 9 Καὶ ἐγένετο ἐν ἐκείναις ταῖς ἡµέραις ἦλθεν Ἰησοῦς ἀπὸ Ναζαρὰτ. τῆς Γαλιλαίας. καὶ ἐβαπτίσθη ὑπὸ Ἰωάννου εἰς τὸν Ἰορδάνην. 10 καὶ εὐθέως ἀναβαίνων ἀπὸ τοῦ ὕδατος εἶδεν σχιζοµένους τοὺς οὐρανούς. καὶ τὸ πνεῦµα ὡς περιστερὰν καταβαῖνον ἐπ! αὐτόν. 1 D 8 πν ι 9 ιη σ την 10 το πν α καταβαινων W 8 πν ι 9 ισ 10 πν α Θ 8 πν ι 9 ισ 10 πν α Å 8 πν ι 9 ισ 10 ουν ο υσ πν α 11 ουν ω ν υσ B 8 πν ι 9 ισ A 8 πν ι 9 ισ 10 πν α A 8 πν ι 9 ισ 10 ουν ο υσ πν α 11 ουν ω ν υσ 45 C lac. 8 [εγω µεν εβαπτισα υµας εν υδατι] D (v. 7) εγω µεν εβαπτισα υµας εν υδατι W A Byz εγω εβαπτισα υµας µεν υδατι Θ εγω υµας εβαπτισα εν υδατι f 13 (69 124 788) εγω υµας βαπτισω εν υδατι 565 εγω (+µεν 892) εβαπτισα υµας υδατι Å B 33 (892) εγω εβαπτισα υµας εν υδατι L 579 και αυτος D αυτος [δε] f 13 (-788) 28 565 579 υµας βαπτιζει D υµας βαπτισει Θ f 13 28 565 βαπτισει [υµας] Å* [εν] πνευµατι B L 9 εγενετο δε W και [εγενετο] Θ [και] εγενετο B ~ ταις ηµεραις εκειναις D D S 174 892 ηλθεν ο ιησους D Θ f 13 28 565 M G D S F 579 και ηλθεν ιησους W ηλθεν ιησους Å B A Byz ελθειν τον ιησουν 892 ναζαρεθ D W Θ Byz ναζαρετ Å B L D 33 892 f 1 (22 118 209) f 13 (983) 28 565 700 G F ναζαρατ A εις τον (την D*) ιορδανην υπο ιωαννου (+αυτου 983) D c Θ f 13 (983) 565 700 Å B L 33 579 892 F 1424 4 5 1-3 W A Byz εν τω ιορδανη 4 5 f 1 28 10 [ευθεως] D ευθυς Å B L 33 579 εκ D W Θ f 13 28 565 Å B L 33 579 892 απο A Byz ηνοιγµενους D πνευµα + του θεου 700 ως περιστεραν καταβαινον D Θ Å B A Byz 3 απο του ουρανου ωσει 2 W ωσει 2 3 M P S F f 1 f 13 33 565 1424 εις αυτον D B f 13 (-983) και µενον επ αυτον W Å 33 επ αυτον Θ A Byz
16 Mc 1,8-10 D 8 et lui, il vous baptise avec l esprit saint». [5] 9 Et il advint en ces jours-là que Jésus vint de Nazareth de Galilée et il fut baptisé dans le Jourdain par Jean. 10 Et montant de l eau, il vit les cieux ouverts et l esprit comme une colombe descendre en lui. W 8 Moi je vous ai baptisés avec l eau, mais lui, il vous baptisera avec l esprit saint». 9 Or il advint en ces jours-là que Jésus vint de Nazareth de Galilée et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. 10 Et aussitôt montant de l eau, il vit les cieux se déchirer et l esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui. 45 Θ 8 Moi je vous ai baptisés d eau, mais lui, il vous baptisera avec l esprit saint». [5] 9 Et en ces jours-là Jésus vint de Nazareth de Galilée et il fut baptisé dans le Jourdain par Jean. 10 Et aussitôt montant de l eau, il vit les cieux se déchirer et l esprit comme une colombe descendre sur lui. Å 8 Moi je vous ai baptisés d eau, mais lui, il baptisera avec l esprit saint». [4] 9 Et il advint en ces jours-là que Jésus vint de Nazareth de Galilée et il fut baptisé dans le Jourdain par Jean. [5] 10 Et aussitôt montant de l eau, il vit les cieux se déchirer et l esprit comme une colombe descendre et demeurer sur lui. B 8 ÖÖ Moi je vous ai baptisés d eau, mais lui, il vous baptisera d esprit saint». 2 9 Il advint en ces jours-là que Jésus vint de Nazaret de Galilée et il fut baptisé dans le Jourdain par Jean. 10 Et aussitôt montant de l eau, il vit les cieux se déchirer et l esprit comme une colombe descendre ÖÖ en lui. A 8 Moi, je vous ai baptisés avec l eau, mais lui, il vous baptisera avec l esprit saint». [5] 9 Et il advint en ces jours-là que Jésus vint de Nazarat de Galilée et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. 10 Et aussitôt montant de l eau, il vit les cieux se déchirer et l esprit comme une colombe descendre sur lui.
17 Mc 1,11-13 D 11 καὶ φωνὴ ἐκ τῶν οὐρανῶν σὺ εἶ ὁ υἱός µου ὁ ἀγαπητὸς ἐν σοὶ εὐδόκησα ς 12 καὶ εὐθέως τὸ πνεῦµα τὸ ἅγιον ἐκβάλλει αὐτὸν εἰς τὴν ἔρηµον 13 καὶ ἦν ἐν τῆ/ ἐρήµῳ ἡµέρας τεσσαράκοντα καὶ πειραζόµενος ὑπὸ τοῦ Σατανᾶ Z καὶ ἦν µετὰ τῶν θηρίων. καὶ οἱ ἄγγελοι διηκόνουν αὐτῶ/. W 11 καὶ φωνὴ ἐγένετο ἐκ τοῦ οὐρανοῦ σὺ εἶ ὁ υἱός µου ὁ ἀγαπητὸς ἐν ὧ/ εὐδόκησα 12 καὶ εὐθὺς τὸ πνεῦµα αὐτὸν ἐκβάλλει εἰς τὴν ἔρηµον 13 καὶ ἦν ἐκεῖ ἐν τῆ/ ἐρήµῳ τεσσαράκοντα ἡµέρας πειραζόµενος ὑπὸ τοῦ Σατανᾶ καὶ ἦν µετὰ τῶν θηρίων καὶ οἱ ἄγγελοι διηκόνουν αὐτῶ/ 45 Θ 11 Καὶ φωνὴ ἐκ τῶν οὐρανῶν ἠκούσθη. σὺ εἶ ὁ υἱός µου ὁ ἀγαπητὸς ἐν σοὶ εὐδόκησα : 12 Καὶ εὐθέως τὸ πνεῦµα ἐκβάλ*λ*ει αὐτὸν εἰς τὴν ἔρηµον. 13 καὶ ἦν ἐν τῆ/ ἐρήµῳ ἡµέρας τεσσαράκοντα. πειραζόµενος ὑπὸ τοῦ διαβόλου : Ζ Καὶ ἦν µετὰ τ<ῶ>ν θηρίων : καὶ οἱ ἄγγελοι διηκόνουν αὐτῶ/ : Å ς 11 καὶ φωνὴ *ἐγένετο* ἐκ τῶν οὐρανῶν σὺ εἶ ὁ υἱός µου ὁ ἀγαπητὸς ἐν σοὶ εὐδόκησα 12 καὶ εὐθὺς τὸ πνεῦµα αὐτὸν ἐκβάλλει εἰς τὴν ἔρηµον 13 καὶ ἦν ἐν τῆ/ ἐρήµῳ τεσσαράκοντα ἡµέρας πειραζόµενος ὑπὸ τοῦ Σατανᾶ Ζ καὶ ἦν µετὰ τῶν θηρίων καὶ οἱ ἄγγελοι διηκόνουν αὐτῶ/ B 11 καὶ φωνὴ ἐγένετο ἐκ τῶν οὐρανῶν σὺ εἶ ὁ υἱός µου ὁ ἀγαπητὸς ἐν σοὶ εὐδόκησα. Γ 12 καὶ εὐθὺς τὸ πνεῦµα αὐτὸν ἐκβάλλει εἰς τὴν ἔρηµον 13 καὶ ἦν ἐν τῆ/ ἐρήµῳ ÖÖ τεσσεράκοντα ἡµέρας πειραζόµενος ὑπὸ τοῦ Σατανᾶ καὶ ἦν µετὰ τῶν θηρίων καὶ οἱ ἄγγελοι διηκόνουν αὐτῶ/. A 11 καὶ φωνὴ ἐγένετο ἐκ τῶν οὐρανῶν. σὺ εἶ ὁ υἱός µου ὁ ἀγαπητὸς ἐν ὧ/ εὐδόκησα. ς 12 Καὶ εὐθέως τὸ πνεῦµα αὐτὸν ἐκβάλλει εἰς τὴν ἔρηµον. 13 καὶ ἦν ἐν τῆ/ ἐρήµῳ ἡµέρας τεσσεράκοντα πειραζόµενος ὑπὸ τοῦ Σατανᾶ. καὶ ἦν µετὰ τῶν θηρίων Ζ Καὶ ἄγγελοι διηκόνουν αὐτῶ/ 1 D 12 πν α 13.µ. 14 ιη σ θυ 15 βαβασιλεια θυ W 12 πν α 13 µ 14 ισ θυ 15 θυ Θ 12 πν α 13 τ ν 14 ισ θυ 15 θυ Å 12 πν α 13 µ 14 ισ θυ 15 θυ B 14 µε τα ισ θυ 15 θυ A 12 πν α 14 ισ θυ 15 θυ 45 C lac. 11 φωνη [εγενετο] D Θ Å* 28 565 εκ του ουρανου W +ηκουσθη Θ 28 565 εν σοι D Θ f 1 f 13 (-124) 28 565 700 Å B L 33 892 K M U W 12 ευθεως D Θ f 1 700 A E* K M c Π* 1424 το πνευµα το αγιον εκβαλλει αυτον D 1 2 5 6 Θ f 13 (5 6 1 2 124) 33 579 1 2 6 5 W Å B A Byz 6 1 2 5 1424 13 ην [εκει] D Θ f 13 Å B L 33 579 A [εν τη ερηµω] f 1 (1 1582) f 13 (69 124 788) 28* 565 700 K Π* 1424 +επι ηµερας f 1 (1582) f 13 (69 124 788) 28 565 700 ~ τεσσ(ε)ρακοντα ηµερας W Å B L 33 579 1424 + και τεσσ(ε)ρακοντα νυκτας f 13 L 33 579 ó + 1 3 2 M +και D διαβολου Θ [πειραζοµενος υπο του σατανα και ην µετα των θηριων] G [οι] αγγελοι A M 33 157 579 1424
18 Mc 1,11-13 2. (A) La tentation (1,12-13) D 11 Et une voix des cieux : «Tu es mon fils bien aimé, de toi je suis satisfait». [6] 12 Et aussitôt l esprit saint le renvoie vers le désert. 13 Et il était dans le désert quarante jours et était éprouvé par Satan. [7] Et il était avec les bêtes sauvages et les anges le servaient. W 11 Et il advint une voix du ciel : «Tu es mon fils bien aimé de qui je suis satisfait». 12 Et aussitôt l esprit le renvoie vers le désert. 13 Et il était là dans le désert quarante jours, étant éprouvé par Satan. Et il était avec les bêtes sauvages et les anges le servaient. 45 Θ 11 Et une voix des cieux fut entendue : «Tu es mon fils bien aimé, de toi je suis satisfait». 12 Et aussitôt l esprit le renvoie vers le désert. 13 Et il était dans le désert quarante jours étant éprouvé par le diable. [7] Et il était avec les bêtes sauvages et les anges le servaient. Å [6] 11 Et *il advint* une voix des cieux : «Tu es mon fils bien aimé, de toi je suis satisfait». 12 Et aussitôt l esprit le renvoie vers le désert. 13 Et il était dans le désert quarante jours étant éprouvé par Satan. [7] Et il était avec les bêtes sauvages et les anges le servaient. B 11 Et il advint une voix des cieux : «Tu es mon fils bien aimé, de toi je suis satisfait». 3 12 Et aussitôt l esprit le renvoie vers le désert. 13 Et il était dans le désert quarante jours étant éprouvé par Satan. Et il était avec les bêtes sauvages et les anges le servaient. A 11 Et il advint une voix des cieux : «Tu es mon fils bien aimé de qui je suis satisfait». [6] 12 Et aussitôt l esprit le renvoie vers le désert. 13 Et il était dans le désert quarante jours étant éprouvé par Satan. Et il était avec les bêtes sauvages [7] et des anges le servaient.
19 Mc 1,14-16 D Η 14 καὶ µετὰ τὸ παραδοθῆναι τὸν Ἰωάννην. Θ ἦλθεν ὁ Ἰησοῦς εἰς τὴν Γαλιλαῖαν κηρύσσων τὸ εὐαγγέλιον τῆς βασιλείας τοῦ θεοῦ 15 λέγων ὅτι πεπλήρωνται οἱ καιροί καὶ ἤγγικεν ἡ <βα>σιλεία τοῦ θεοῦ µετανοεῖτε καὶ πιστεύετε ἐν τῶ/ εὐαγγελίῳ 16 καὶ παράγων παρὰ τὴν θάλασσαν τῆς Γαλιλαίας εἶδεν τὸν Σίµωνα καὶ Ἀνδρέαν τὸν ἀδελφὸν αὐτοῦ ἀµφιβάλλοντας τὰ δίκτυα ἐν τῆ/ θαλάσσῃ ἦσαν γὰρ ἁλιεῖς W 14 µετὰ δὲ τὸ παραδοθῆναι τὸν Ἰωάννην ἦλθεν Ἰησοῦς εἰς τὴν Γαλιλαῖαν κηρύσσων τὸ εὐαγγέλιον τῆς βασιλείας τοῦ θεοῦ 15 καὶ λέγων ὅτι πεπλήρωται ὁ καιρὸς καὶ ἤγγικεν ἡ βασιλεία τῶν οὐρανῶν µετανοεῖτε καὶ πιστεύετε ἐν τῶ/ εὐαγγελίῳ 16 περιπατῶν δὲ παρὰ τὴν θάλασσαν τῆς Γαλιλαίας εἶδεν Σίµωνα καὶ Ἀνδρέαν τὸν ἀδελφὸν αὐτοῦ ἀµφιβάλλοντας ἀµφίβληστρον ἐν τῆ/ θαλάσσῃ ἦσαν γὰρ ἁλιεῖς 45 Θ Η 14 Μετὰ δὲ τὸ παραδοθῆναι Ἰωάννην. ἦλθεν Ἰησοῦς εἰς τὴν Γαλιλαῖαν : Θ Κηρύσσων τὸ εὐαγγέλιον τοῦ θεοῦ 15 καὶ λέγων. ὅτι πεπλήρωται ὁ καιρὸς καὶ ἤγγικεν ἡ βασιλεία τοῦ θεοῦ. µετανοεῖτε καὶ πιστεύετε ἐν τῶ/ εὐαγγελίῳ : 16 Περιπατῶν δὲ παρὰ τὴν θάλασσαν τῆς Γαλιλαίας : εἶδεν Σίµωνα καὶ Ἀνδρέαν τὸν ἀδελφὸν αὐτοῦ ἀµφιβάλ<λ>οντες τὰ δίκτυα ἐν τῆ/ θαλάσσῃ. ἦσαν γὰρ ἁλιεῖς : Å Η 14 µετὰ δὲ τὸ παραδοθῆναι τὸν Ἰωάννην ἦλθεν ὁ Ἰησοῦς εἰς τὴν Γαλιλαῖαν Θ κηρύσσων τὸ εὐαγγέλιον τοῦ θεοῦ 15 *λέγων* ὅτι πεπλήρωται ὁ καιρὸς καὶ ἤγγικεν ἡ βασιλεία τοῦ θεοῦ µετανοεῖτε καὶ πιστεύετε ἐν τῶ/ εὐαγγελίῳ 16 καὶ παράγων παρὰ τὴν θάλασσαν τῆς Γαλιλαίας εἶδεν Σίµωνα καὶ Ἀνδρέαν τὸν ἀδελφὸν Σίµωνος ἀµφιβάλλοντας ἐν τῆ/ θαλάσσῃ ἦσαν γὰρ ἁλιεῖς B 14 καὶ µε*τὰ* τὸ παραδοθῆναι τὸν Ἰωάνην ἦλθεν ὁ Ἰησοῦς εἰς τὴν Γαλιλαῖαν κηρύσσων τὸ εὐαγγέλιον τοῦ θεοῦ 15 καὶ λέγων ὅτι πεπλήρωται ὁ καιρὸς καὶ ἤγγικεν ἡ βασιλεία τοῦ θεοῦ µετανοεῖτε καὶ πιστεύετε ἐν τῶ/ εὐαγγελίῳ. 16 καὶ παράγων παρὰ τὴν θάλασσαν τῆς Γαλιλαίας εἶδεν Σίµωνα καὶ Ἀνδρέαν τὸν ἀδελφὸν Σίµωνος ἀµφιβάλλοντας ἐν τῆ/ θαλάσσῃ ἦσαν γὰρ ἁλιεῖς A Ζ Καὶ ἄγγελοι διηκόνουν αὐτῶ/ Η 14 Μετὰ δὲ τὸ παραδοθῆναι Ἰωάννην ἦλθεν Ἰησοῦς εἰς τὴν Γαλιλαῖαν κηρύσσων τὸ εὐαγγέλιον τῆς βασιλείας τοῦ θεοῦ 15 λέγων Θ Ὅτι πεπλήρωται ὁ καιρὸς καὶ ἤγγικεν ἡ βασιλεία τοῦ θεοῦ. µετανοεῖτε καὶ πιστεύετε ἐν τῶ/ εὐαγγελίῳ. 16 περιπατῶν δὲ παρὰ τὴν θάλασσαν τῆς Γαλιλαίας. εἶδεν Σίµωνα καὶ Ἀνδρέαν τὸν ἀδελφὸν τοῦ Σίµωνος. ἀµφιβάλλοντας ἀµφίβληστρον ἐν τῆ/ θαλάσσῃ. ἦσαν γὰρ ἁλιεῖς. 1 D 12 πν α 13.µ. 14 ιη σ θυ 15 βαβασιλεια θυ W 12 πν α 13 µ 14 ισ θυ 15 θυ Θ 12 πν α 13 τ ν 14 ισ θυ 15 θυ Å 12 πν α 13 µ 14 ισ θυ 15 θυ B 14 µε τα ισ θυ 15 θυ A 12 πν α 14 ισ θυ 15 θυ 45 C lac. 14 και µετα D B τον ιωαννην D W f 1 f 13 28 565 700 Å B L 33 579 K M Y Π 157 1071 1424 ο ιησους D f 1 f 13 28 565 Å B L 33 579 G 157 1071 1424 διδασκων και κηρυσσων L [της βασιλειας] Θ f 1 f 13 (69 788) 28* 565 Å B L 33 579 15 λεγων D Å c A Byz και λεγων W Θ f 1 f 13 28 565 700 B L 33 579 K M Y Π 157 1424 [-] Å* πεπληρωνται οι καιροι D η βασιλεια των ουρανων W πιστευσετε 1071 16 και παραγων D f 13 Å B L 33 παραγων δε 28 565 700 + ο ιησους 565 +τον Σ. D f 13 28 αυτου D W Θ G 28 33 579 1424 σιµωνος Å B L Μ 565 700 του σιµωνος Α f 1 f 13 αυτου του σιµωνος Byz αµφιβαλλοντας τα δικτυα D Θ f 13 28 565* 1 Å B L 33 1 αµφιβληστρον A 565 c Byz βαλλοντας αµφιβληστρον M Y 157 579 1424 ~ αµφιβληστρα (-ον 700) 1 f 1 (700) εις την θαλασσαν f 13 28 565 157 579 1424
20 Mc 1,14-16 3a. (A) L entrée en Galilée (1,14-15) 3. (A) L appel des pêcheurs (1,16-20) D [8] 14 Et après que Jean eut été livré, [9] Jésus vint dans la Galilée prêchant l évangile de la royauté de Dieu, 15 disant : «Les temps sont accomplis, la royauté de Dieu s est approchée, convertissez-vous et ayez foi en l évangile». 16 Et passant près de la mer de Galilée, il vit Simon et André son frère jetant les filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs. W 14 Or après que Jean eut été livré, Jésus vint dans la Galilée prêchant l évangile de la royauté de Dieu, 15 et disant : «Le temps est accompli, la royauté des cieux s est approchée, convertissez-vous et ayez foi en l évangile». 16 Marchant alors près de la mer de Galilée, il vit Simon et André son frère jetant l épervier dans la mer, car ils étaient pêcheurs. 45 Θ [8] 14 Or après que Jean eut été livré, Jésus vint dans la Galilée [9] prêchant l évangile de Dieu, 15 et disant : «Le temps est accompli, la royauté de Dieu s est approchée, convertissez-vous et ayez foi en l évangile». 16 Marchant alors près de la mer de Galilée, il vit Simon et André son frère jetant les filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs. Å [8] 14 Or après que Jean eut été livré, Jésus vint dans la Galilée [9] prêchant l évangile de Dieu, 15 disant : «Le temps est accompli, la royauté de Dieu s est approchée, convertissez-vous et ayez foi en l évangile». 16 Et passant près de la mer de Galilée, il vit Simon et André le frère de Simon jetant les filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs. B 4 14 Et après que Jean eut été livré, Jésus vint dans la Galilée prêchant l évangile de Dieu, 15 et disant : «Le temps est accompli, la royauté de Dieu s est approchée, convertissez-vous et ayez foi en l évangile». 16 Et passant près de la mer de Galilée, il vit Simon et André le frère de Simon jetant (les filets) dans la mer, car ils étaient pêcheurs. A [8] 14 Or après que Jean eut été livré, Jésus vint dans la Galilée prêchant l évangile de la royauté de Dieu, 15 disant : [9] «Le temps est accompli, la royauté de Dieu s est approchée, convertissez-vous et ayez foi en l évangile». 16 Marchant alors près de la mer de Galilée, il vit Simon et André le frère de Simon jetant l épervier dans la mer, car ils étaient pêcheurs.