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1 NOTES DE COURS DE l'uv MQ4 RÉSISTNCE DES MTÉRIUX INTRODUCTION UX CLCULS DES STRUCTURES Printemps 24 Jérôme BSTIEN Document compilé le 5 septembre 25
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3 Licence Libre Cours Ce document est désormais exclusivement distribué sur internet, sur le site de l'association Libre Cours, à l'adresse (que l'on peut aussi retrouver via l'url de l'uvmq4). Chaque utilisateur est tenu de respecter les licences Libre Cours, visibles sur La licence fait partie intégrante de ce document et ces termes sont rappelés ci-dessous. Licence LC type rticle La présente licence s'adresse à tout utilisateur qui accède a ce type de document. Un utilisateur est toute personne qui lit, télécharge ou reproduit ce document rticle 2 La licence rappelle les droits de l'auteur sur son document et les prérogatives qu'il a entendu concéder aux utilisateurs. Chaque utilisateur est donc tenu de lire cette licence et d'en respecter les termes. rticle 3 La licence accompagne le document de manière intrinsèque. En outre, tout utilisateur doit prendre connaissance des termes de la licence. rticle 4 L'auteur permet, via l'association "Libre Cours", aux utilisateurs du site de consulter son oeuvre. Tout utilisateur du site de l'association "Libre Cours" est donc autorisé à consulter ce document. Toute autre utilisation est non autorisée et constituerait une atteinte aux droits de l'auteur sur son oeuvre. Le régime du droit d'auteur est applicable dans son entier. Par conséquent, l'utilisateur n'est pas autorisé à reproduire ou représenter par quelque moyen que ce soit le document, en tout ou partie. Il ne lui est pas permis de modifier le document, ou de le traduire dans une autre langue. Il ne peut pas l'insérer dans une oeuvre distincte, en tout ou partie, à l'exception des courtes citations, qui sont permises dès lors que le nom et la qualité de l'auteur sont clairement indiqués, ainsi que l'oeuvre dont est extraite la citation. Toute violation de cette licence constitue une atteinte au droit d'auteur, et pourrait fonder une action en justice. rticle 5 En cas de litige, la loi française sera la seule applicable. i
4 ii LICENCE LIBRE COURS UTBM Printemps 24 notes de cours de l'uv MQ4 Jérôme BSTIEN
5 Table des matières Licence Libre Cours vant-propos Dangers et attraits de la modélisation i vii ix partie. (Ré)-visions Chapitre. Rappels de résistance des matériaux 3.. Introduction : principes de la résistance des matériaux et de la mécanique des milieux continus 3.2. Le cadre théorique de la RDM dans le cas des poutres 4.3. Les équations d'équilibre local en RDM pour les poutres planes 6.4. Étude des sollicitations simples Étude des sollicitations composées 3.6. Un mot sur l'aspect isostatique des structures étudiées 3.7. Déplacement des sections droites dans le cas de poutres planes 3.8. Finalité de la résistance des matériaux 32 Chapitre 2. Cercles de Mohr Problème tridimensionnel Problème bidimensionnel 4 partie 2. Élasticité linéaire en petites déformations 47 Chapitre 3. Les théorèmes énergétiques Introduction Généralités Structures isostatiques, hypostatiques et hyperstatiques Théorèmes énergétiques Quelques remarques sur les théorèmes énergétiques Méthodes d'études des structures (méthodes des forces) 87 Chapitre 4. Étude de poutres circulaires Notations Étude de l'équilibre local pplications : étude de différentes structures Problèmes dans l'espace 99 iii
6 iv TBLE DES MTIÈRES partie 3. Introduction à la mécanique non linéaire Chapitre 5. Flambement (flambage) 3 Chapitre 6. Critères de plasticité Introduction Critères de plasticité Critère de Tresca Critère de Von Mises 6.5. Comparaison des critères de Tresca et de Von Mises Exemples d'application 2 Chapitre 7. Une introduction à l'analyse limite Introduction Modèles de comportement de matériaux Un exemple : cas d'un chargement uniaxial pplications de l'analyse limite 3 Bibliographie 33 partie 4. nnexes 35 nnexe. Rappels de mécanique des milieux continus, en élasticité linéaire isotrope en petites déformations 39.. Rappel sur la notation de sommation d'einstein Transformation finie d'un volume 4.3. Le tenseur des déformations 4.4. Le tenseur des contraintes Les directions principales des déformations et des contraintes La loi de Hooke Les autres équations de la MMC Récapitulatif 5 nnexe B. Démonstration de l'équilibre local pour les poutres planes 5 B.. Rappels sur la courbure, le rayon de courbure et le repère de Frenet 5 B.2. Démonstration de la proposition.9 52 B.3. Démonstration de la proposition.2 55 nnexe C. Rappels des formules de Bresse 57 nnexe D. Rappels mathématiques et mécaniques pour l'étude de critères (chapitre 6) 59 D.. Quelques rappels sur les tenseurs et les matrices 59 D.2. Preuve de quelques résultats énergétiques du chapitre 6 6 D.3. Réduction de coniques (et de quadriques) 63 D.4. Quelques résultats de comparaison entre les critères de Tresca et de Von Mises 65 partie 5. nnexes facultatives 69 UTBM Printemps 24 notes de cours de l'uv MQ4 Jérôme BSTIEN
7 TBLE DES MTIÈRES v nnexe E. Un exemple d'étude de cercles de Mohr (sous forme d'exercice corrigé) 73 Énoncé 73 Corrigé 73 nnexe F. Exemple de calcul de flèche par méthode énergétique (sous forme d'exercice corrigé) Exemple d'application de la théorie des distributions 77 vertissement 77 Énoncé 77 Corrigé 8 nnexe G. Équivalence des équations (3.84) et (3.85) 95 nnexe H. Exemple d'étude d'une structure circulaire (sous forme d'exercice corrigé) 97 vertissement : conflit d'orientation 97 Énoncé 97 Corrigé 2 nnexe I. Un exemple de critère (sous forme d'exercice corrigé) 29 Énoncé 29 Corrigé 2 nnexe J. Une introduction à l'étude matricielle des réseaux de poutres 25 vertissement 25 J.. Introduction 25 J.2. Hypothèses de calcul et méthodes 25 J.3. Calcul de la matrice de rigidité élémentaire 27 J.4. Étude complet d'un premier exemple 232 J.5. ssemblage des matrices élémentaires 242 J.6. Modélisation et traitement des conditions d'appui et des chargements appliqués 249 J.7. Étude d'un second exemple 252 J.8. Calcul des efforts et des déplacements dans la structure 256 J.9. Quelques exercices 256
8 vi TBLE DES MTIÈRES UTBM Printemps 24 notes de cours de l'uv MQ4 Jérôme BSTIEN
9 vant-propos Ces notes de cours constituent un support de cours pour l'uvmq4 (Printemps 24). ttention, le chapitre 5 sera traité en cours mais ne figure pas dans ce polycopié. Le cours se décompose en trois parties : Dans la partie, nous révisons et approfondissons les bases : après quelques rappels élémentaires (ou découverte) de Résistance des Matériaux (chapitre ) et de Mécaniques des Milieux Continus (annexe ), nous révisons le cercle de Mohr (chapitre 2), qui sera souvent utilisé au cours de ce semestre (notamment en TP et pour le chapitre 6). Dans la partie 2, dans un cadre élastique linéaire, nous donnons les théorèmes énergétiques et leurs applications (chapitre 3), notamment pour des poutres circulaires (chapitre 4). Dans la partie 3, nous étudions quelques exemples élémentaires de mécanique non linéaire. u cours du chapitre 5, nous étudierons le phénomène instable (et fortement destructeur) du flambement. Nous donnerons ensuite quelques éléments sur les critères de défaillance (chapitre 6), puis nous étudierons un exemple de calcul par analyse limite (chapitre 7). Dans la partie 4, se trouvent des annexes qui comprennent les preuves ou des compléments de résultats de cours ; leur lecture n'est pas essentielle mais conseillée. Dans la partie 5, se trouvent des annexes facultatives, qui contiennent des compléments, non traités en cours. Par exemple, on trouvera en annexe J, l'étude des réseaux de poutres. Cette annexe facultative ne sera pas étudiée en cours mais figure pour les curieux qui désignent mieux connaître ce point, utile pour comprendre la façon dont NSYS traite les réseaux de poutres. Seule une infime partie des différentes études possibles sous NSYS est évoquée dans cette annexe! Ceux qui désirent, par curiosité, lire quelques pages géniales consacrées à un bref historique de la mécanique, pourront consulter les pages 7 à 2 de [Ger86]. Je remercie vivement Nadia Labed et Marc Meyer, pour leur précieuse relecture de ce polycopié et Jean-Nöel Martin pour ses remarques quant aux quelques pages qui suivent. Ce polycopié de cours est disponible en ligne sur le site On y trouvera aussi les sujets de TD et des archives de sujets et de corrigés d'examens. logiciel utilisé en TP. vii
10 viii VNT-PROPOS UTBM Printemps 24 notes de cours de l'uv MQ4 Jérôme BSTIEN
11 Dangers et attraits de la modélisation En cours de mécanique, ou plus généralement en physique, vous avez déjà étudié des ressorts, des poutres, des résistances électriques, des ampèremètres... Ces divers objets ont souvent un comportement linéaire 2 : le déplacement de l'extrémité du ressort est proportionnel à la force qu'il reçoit, les déplacements et les forces sont proportionnels dans les poutres, la tension aux bornes d'une résistance est proportionnelle au courant qui la traverse... Tout cela est faux! Le terme modéliser 3»contient en lui-même l'idée d'une simplification effectuée par rapport à un système réel étudié. Souvent, la modélisation repose sur une approximation linéaire pour deux motifs ; la simplicité mathématique d'abord : le comportement linéaire d'un système est le plus simple que l'on puisse imaginer. Sur le plan physique ensuite : les différents modèles adoptés prédisent des résultats, aisément contrôlables par des mesures réelles. Les équations obtenues sont linéaires et donc en général plus simples à traiter que les non linéaires. Ces modèles sont irréels mais fournissent des résultats proches du réel. Lorsque des résultats issus des modèles linéaires s'écartent trop de la réalité, on aura recours à des modèles plus complexes, non linéaires ; on les utilise en RDM pour expliquer des phénomènes de flambement ou de plasticité, par exemple. De façon plus générale, un modèle physique est un concept abstrait, fondé sur un ensemble d'hypothèses, d'origine axiomatique, expérimentale ou autre. Ce modèle abstrait fournit, par le biais d'équations, un certain nombre de prédictions. Le rôle des mathématiciens est d'étudier ces équations, de vérifier qu'elles sont bien posées, éventuellement de les résoudre explicitement, ou alors d'en proposer des approximations numériques. Le rôle des physiciens est de vérifier la cohérence des résultats prédits avec ceux qui sont observés dans le réel, éventuellement de revoir les hypothèses émises, en cas de divergence. Fondamentalement, les physiciens réfléchissent aussi à l'élaboration des modèles, fondée sur la compréhension phénomènologique du réel : ils tentent d'expliquer le comment» du réel 4. Plus précisément, ce n'est pas le réel qu'ils expliquent mais des modèles censés représenter le réel. Ces modèles sont de plus en plus précis mais aussi de plus en plus compliqués. En effet, un modèle prédit parfois des phénomènes qui ne sont pas en adéquation avec le réel ; on procède alors à des ajustements grâce à la modification des hypothèses existantes ou la prise en compte de nouvelles hypothèses. Parfois, plus brutalement, des concepts radicalement différents émergent et provoquent de véritables révolutions au sein de la physique. Imaginez les évolutions successives 5 qui ont eu lieu 2 Pour simplifier, un système admet un comportement linéaire si les grandeurs qui décrivent son état (par exemple contraintes et déformations, forces et déplacements, tension et intensité) sont proportionnelles. 3 qui signifie représenter sous forme de modèle, c'est-à-dire donner une représentation simplifiée d'un système. 4 Et non le pourquoi». Les lois de l'attraction de Newton expliquent ce qui produit la chute de la pomme : elle subit une force en =r 2. Mais ces lois n'expliquent pas pourquoi cette force s'exerce. L'origine de cette force et plus généralement les explications des principes premiers excèdent le domaine de la science et relèvent de celui de la métaphysique. 5 On pourra consulter les deux petits ouvrages de vulgarisation [li2, Bou2]. ix
12 x DNGERS ET TTRITS DE L MODÉLISTION depuis le géocentrisme de Ptolémée jusqu'à la relativité générale d'einstein! Pour être admis, un nouveau modèle ou une nouvelle théorie doit non seulement inclure les résultats des théories précédentes lorsqu'ils étaient satisfaisants mais aussi améliorer les points faibles et les incohérences de ces théories. La théorie de la relativité générale d'einstein contient la mécanique classique de Newton et permet de retrouver les forces d'attraction en =r 2. Elle permet aussi d'expliquer des phénomènes qui ne pouvaient être auparavant décrits par la mécanique classique : pourquoi, par exemple, deux étoiles lointaines semblent se rapprocher lorsqu'un astre massif s'intercale entre elles et la terre. Einstein s'est avéré génial ; il avait une tendance certaine à remettre en cause les vérités qu'on lui voulait lui inculquer. Il fut d'ailleurs un élève médiocre au collège... Le monde tel qu'on l'étudie en physique est donc abstrait, correspond plus ou moins au réel, mais n'existe pas en tant que réalité matérielle. La beauté des mathématiques appliquées est de donner un sens à ce monde abstrait, à ces modèles, à ce monde des équations, en s'éloignant parfois tellement du réel que la motivation initiale de description du réel s'estompe très fortement. Il est essentiel pour l'étudiant de prendre un certain recul par rapport aux modèles proposés. En termes philosophiques, on pourra réfléchir à cette notion de monde abstrait (en adéquation avec le monde des Idées de Platon?) mais aussi à la beauté de la physique ou des mathématiques, qui cherchent à décrire des objets abstraits, en s'écartant parfois de la motivation matérielle». La science doit-elle être utile ou utilitaire? Quels sont les enjeux de la recherche fondamentale, ou plus généralement de tout ce qui n'est pas directement utile à l'homme, comme par exemple l'art dont la science peut faire partie? UTBM Printemps 24 notes de cours de l'uv MQ4 Jérôme BSTIEN
13 Première partie (Ré)-visions
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15 CHPITRE Rappels de résistance des matériaux Dans ce chapitre, on fera succinctement quelques rappels des notions de résistance des matériaux vues en MQ22 ou en premier cycle (et de façon non exhaustive). On présentera tout d'abord en section. le cadre théorique de la résistance des matériaux (dans un cas de poutres) et en section.2 les différentes hypothèses simplificatrices faites. Dans la section.3, nous présenterons les équations d'équilibre local pour les poutres. Nous étudierons ensuite en section.4 les sollicitations simples, puis en section.5 les sollicitations composées, en donnant, pour chaque type de sollicitations, l'expression des déformations et des contraintes. Nous indiquons en section.7 comment calculer les déformées des structures étudiées, et nous concluons en section.8. Pour ce chapitre, on pourra consulter l'annexe, l'annexe B et éventuellement l'annexe C. Quelques exercices de révisions sont donnés. Ils pourront compléter, à titre d'exemples, les exercices donnés au cours des premières séance de TD (TD de rappels). Chacun de ces exercices est accompagné d'éléments de corrections... Introduction : principes de la résistance des matériaux et de la mécanique des milieux continus La Mécanique des Milieux Continus (MMC) a pour objet l'étude de milieux continus ; on suppose connues leurs lois de comportements, qui lient le champ des contraintes et le champ de déformations, lui même lié au champ de déplacement. La MMC est présentée en TE 4. On pourra consulter [Dub98] et [Duv9] (voir aussi l' annexe, où sont rappelées quelques notions de MMC). Un cas particulier de la MMC consiste à étudier un volume donné de matériau, supposé élastique linéaire (la relation entre contraintes et déformations est linéaire). On suppose de plus que cette relation entre contraintes et déformations vérifie certaines hypothèses (vérifiées dans le cas de la loi d'élasticité de Hooke). En écrivant l'équilibre local de la matière, en explicitant les conditions limites (une partie de la surface du volume est soumise à un chargement donné, l'autre est soumise à un déplacement donné, voir figure. page 4) et en se plaçant sous l'hypothèse des petites déformations», on peut montrer qu'il existe un unique champ de déplacements, de déformations et de contraintes qui décrit l'équilibre statique de ce volume de matériau. Le problème est dit mathématiquement bien posé. Ce résultat nécessite une certaine abstraction mathématique et demeure assez difficile (on pourra consulter [Duv9]) ; néanmoins, il est toujours admis par les mécaniciens. Malheureusement, si sur le plan théorique, on sait que la solution existe, sur le plan pratique, on ne peut rarement calculer cette solution de façon explicite ; on peut aussi mettre au point des calculs approchés (par exemple, par éléments finis), mais qui exigent l'utilisation de logiciels ainsi que des connaissances d'analyse numérique. L'ingénieur voudrait pouvoir calculer simplement la distribution des contraintes et des déplacements dans ce volume (afin de vérifier, par exemple, qu'elle ne dépassent pas des seuils imposés). 3
16 4. RPPELS DE RÉSISTNCE DES MTÉRIUX F F F 4 3 forces imposées 2 p F S déplacement (nul) imposé Fig.. Un problème de MMC Dans certains cas, le volume étudié présente une dimension négligeable devant les deux autres (coques et plaques) ou deux dimensions négligeables devant la troisième (poutres) ; moyennant un certain nombre d'hypothèses (rappelées en section.2), les calculs de la MMC se simplifient : il faut calculer des champs plus simples. On parle alors de Résistance Des Matériaux (RDM ou mécanique des structures). insi, la RDM est une simplification de la MMC : elle fournit des résultats qui ne sont, en toute rigueur, non exacts mais assez proches de la réalité pour permettre de dimensionner des structures. Certains des résultats de la RDM contredisent même certains principes de la MMC, mais ils s'avèrent suffisamment proches des résultats exacts fournis par la MMC. Bien entendu, les modèles simplifiés de la RDM sont nombreux, plus ou moins proches de la réalité et les résultats présentés dans ce chapitre sont valables dans un cadre théorique bien donné. Dans ce chapitre, on se place dans le cas de poutres ; on en présentera une théorie, mais il ne faut pas oublier qu'il existe un grand nombre d'autres modèles. On prendra garde au fait que certaines conventions de signe sont arbitraires et que certaines formules peuvent différer de celles des ouvrages de références (par exemple [DG99]) par leur signe. En RDM, on utilise les notions de tenseurs de déformations, de contraintes ainsi que la loi de Hooke ; ces notions appartiennent au domaine de la MMC, mais on les utilise cependant et sont donc rappelées en annexe..2. Le cadre théorique de la RDM dans le cas des poutres.2.. Définition des poutres et des efforts de la RDM ; conventions de signe Le torseur des efforts de la RDM est aussi appelé le torseur des forces de cohésion. Une poutre est définie par le déplacement d'une aire de centre gravité G le long d'une fibre moyenne, orientée (voir figure.2 page 5). Cette section reste perpendiculaire à la fibre moyenne. On note s l'abscisse curviligne le long de la poutre. Par rapport à une section donnée, on distingue une partie droite et une partie gauche. Soit G un point de la fibre moyenne. Remarque.. Parfois, pour exprimer le fait que le point G dépend de l'abscisse curviligne s, on le notera G(s). UTBM Printemps 24 notes de cours de l'uv MQ4 Jérôme BSTIEN
17 .2. LE CDRE THÉORIQUE DE L RDM DNS LE CS DES POUTRES 5 partie gauche de S y partie droite de S y x G x z fibre moyenne G z section droite (S ), correspondant à l'abscisse s section droite (S), correspondant à l'abscisse s Fig..2 Une poutre On définit maintenant le repère local de la RDM (G; x; y; z) en tout point de la fibre moyenne : ffl x est tangent à la fibre moyenne ; ffl y et z sont les axes principaux (et orthogonaux) de la section droite ; ffl le repère (x; y; z) est orthonormé direct. Notons (u x ;u y ;u z ) les trois vecteurs 2 orthonormés directs et liés aux trois axes (x; y; z) précédemment défini. Remarque.2. Parfois, pour exprimer le fait que les axes x, y et z dépendent de l'abscisse curviligne s, on les notera x(s), y(s) et z(s). Demême,on notera u x (s), u y (s) et u z (s) à la place de u x, u y et u z. On définit le torseur de la RDM pour une section S comme le torseur des forces exercées par la partie droite sur la partie gauche ; ce torseur est défini par sa résultante! R G, appliquée en G et son moment! G, par rapport au point G. Définition.3. Les six projections de! R G et de! G définissent les efforts de la RDM (voir figure.3). On note ainsi :! R G = Nu x + T y u y + T z u z ; (.) où N est l'effort normal, T y et T z sont les efforts tranchants, voir la définition de cette notion un peu plus loin dans le chapitre : section.2.4 page 2 Sans flèche par soucis de légèreté.
18 6. RPPELS DE RÉSISTNCE DES MTÉRIUX et! G = M t u x + M y u y + M z u z ; (.2) M t est le moment de torsion, T y et T z sont les moments fléchissants. T y y M y T z M z G M t N x z Fig..3 Les efforts de la RDM Ces six grandeurs sont définies pour une section droite. Dans le cas de problèmes plans (par exemple dans le plan (x; y)), on a T z =, M y =et M t =; dans ce cas, les trois seuls efforts non nuls sont l'effort normal N, l'effort tranchant noté T et le moment fléchissant noté M. Remarque.4. ttention, la convention adoptée est très importante pour toute la suite ; on rappelle que l'on a définit le torseur des efforts de la RDM comme l'action de partie droite de la poutre sur la partie gauche (ou de la partie aval sur la partie amont) et que le repère orthonormé (x; y; z) est choisi direct. Tâchez d'adopter systématiquement cette convention ou, sinon, précisez la convention adoptée. En effet, quatre types de conventions demeurent possibles (deux pour le choix de la droite ou de la gauche et deux pour le choix de la base directe ou indirecte). Le choix de l'une ou l'autre de ces convention peut introduire ou non des changements de signes dans la plupart des formules de ce cours. Exercice.5. Γ B y R B B p x l La poutre étudiée n'est soumise qu'à son poids P (on note p = P=l son poids linéique) et est encastrée en B. On choisira les conventions d'orientation et d'axe de la poutre comme indiqué sur la UTBM Printemps 24 notes de cours de l'uv MQ4 Jérôme BSTIEN
19 .2. LE CDRE THÉORIQUE DE L RDM DNS LE CS DES POUTRES 7 figure (les axes locaux de la poutre sont semblables aux axes globaux). On note respectivement! R B et! B la résultante et le moment de la réaction d'appui au point B. ffi ) Calculer! R B et! B. 2 ffi ) Calculer les efforts de la RDM dans la poutre. Éléments de correction de l'exercice.5 ffi ) Dans le repère (x; y; z), ona! R B =(;pl);! B = 2 pl2! z: 2 ffi ) Pour tout x 2 [;l], ona N (x) =; T (x) =p(x l); M (x) = 2 p(x l)2 :.2.2. Les hypothèses de la RDM (pour les poutres) vant de lire cette section, on poura lire les rappels de MMC sur les contraintes, les déformations et la loi de Hooke en annexe. On donne maintenant le cadre théorique (l'ensemble des hypothèses faites et des principes utilisés) de la théorie des poutres. La première hypothèse faite en RDM est l' Hypothèse du comportement élastique linéaire du matériau : Les matériaux constituant les poutres en RDM ont un comportement élastique linéaire, c'est-à-dire que la relation entre contrainte et déformation est linéaire. On pourra voir les définitions.6 et.7 page 47 de l'annexe. Pour l'uv MQ4, on fera toujours cette hypothèse, sauf dans la partie relative à des lois de comportements non linéaires (cf. chapitres 6 et 7). Rappelons une hypothèse très générale (voir aussi l'annexe, définition.4, page 4) : Hypothèse des petites déformations : Les déformations de la structure étudiée sont petites». insi, on commet une très petite erreur, en faisant les calculs sur la structure en supposant que les forces extérieures et les réactions d'appuis sont appliquées à la structure non déformée. Pour l'uv MQ4, on fera toujours cette hypothèse, sauf dans la partie relative au flambement (cf. chapitre 5). Une conséquence du principe fondamental de la dynamique : On considère une coupure à travers un volume V (voir figure.4) ; la partie I exerce une action (par le biais de l'interface) sur la partie II. Une conséquence immédiate de l'application de la dynamique à l'équilibre statique de la partie I est
20 8. RPPELS DE RÉSISTNCE DES MTÉRIUX partie I partie II Fig..4 Le principe de l'équivalence Le torseur des forces intérieures représentant l'action de la partie I sur la partie II est équivalent au torseur des forces extérieures s'exerçant sur la partie I. utrement dit, les forces extérieures sur la partie I se transmettent à la partie II par l'interface. Principe de superposition des effets de forces (ou principe de linéarité externe) : Les effets (contraintes, déformations et déplacements) en un point d'une poutre soumise à plusieurs forces extérieures sont la sommes des contraintes, déformations et déplacements produits en ces mêmes points, par chaque force prise isolément. Ce principe repose sur l'hypothèse des petites déformations et du comportement élastique linéaire des matériaux étudiés. Il pourra parfois être mis en défaut, par exemple dans l'étude du flambement (cf. chapitre 5). Ce principe est la base du théorème de Castigliano par exemple. Il nous permettra aussi de découpler certaines sollicitations en sollicitations plus simples, pour les étudier séparément. Principe de Saint Venant : Dans une section éloignée des points d'application des forces concentrées (forces données et réactions d'appuis), les contraintes et les déformations ne dépendent que de la résultante et du moment résultant du système de forces dans cette section. Ce principe a une base expérimentale. Si l'on est proche (c'est à dire à une distance inférieure à la plus grande dimension transversale de la poutre) de points d'application de force, la RDM ne permet plus de décrire l'état des contraintes et des déformations ; seule la MMC permet de le faire correctement. Cependant, en pratique, le principe de Saint Venant est appliqué dans tout la poutre, même très proche de ces zones critiques. Hypothèse de Navier-Bernoulli : près déformation de la poutre, les sections normales à la fibre moyenne restent planes et orthogonales à la fibre déformée. Ce principe est parfois mis en défaut (notamment dans l'étude de l'effort tranchant) et est parfois remplacé par un principe un peu plus général. Domaine pratique de validité des hypothèses de la RDM : Les caractéristiques géométriques des poutres doivent respecter certaines conditions : l'élancement (rapport de la longueur de la poutre sur la hauteur de la section) ne doit pas être ni trop petit, ni trop grand (entre 5 et 4). Le rayon de courbure des poutres ne doit pas être trop petit. Les variations des UTBM Printemps 24 notes de cours de l'uv MQ4 Jérôme BSTIEN
21 .2. LE CDRE THÉORIQUE DE L RDM DNS LE CS DES POUTRES 9 sections planes (a) sections planes (b) Fig..5 Le principe de Bernoulli : état initial de la poutre (a) et état déformé (b). caractéristiques des sections droites (aire, moments, inerties...) doivent être lentes. Hypothèse sur les contraintes dans la poutre : On suppose que la répartition des contraintes est telle que le tenseur de Cauchy s'écrive sous la forme [ff] ff xx ff xy ff xz ff yx ff zx Ce tenseur étant symétrique, en RDM, on utilise alors les notations de Lamé : : [ff] n t 3 t 2 t 3 : (.3) t 2 y t 3 t 3 t 2 t 2 n z G fibre moyenne x Fig..6 Nullité des contraintes n 2, n 3 et t Voir la figure.6, où l'on a représenté les contraintes non nulles, avec les notations de Lamé.
22 . RPPELS DE RÉSISTNCE DES MTÉRIUX Le tenseur des déformation est noté en général : ["] " xx " xy " xz " yx " yy " yz : " zx " zy " zz vec les notations de Lamé, ce tenseur symétrique sera noté, en RDM, sous la forme ["] e g 3 g 2 g 3 e 2 g : g 2 g e 3 Dans le cas des poutres, dont le matériau a un comportement élastique linéaire, on utilise la loi de Hooke inversée (cf. annexe, équation (.7) page 48) ["] = n E t 3 t 3 2G 2G νn E t 2 2G où l'on rappelle que ν, G et E sont définis par ν = t 2 2G νn E 2( + μ) ; μ(3 +2μ) E = ; + μ E G = : 2( + ν) où et μ sont les coefficients de Lamé du matériau élastique linéaire. Il vient, par définition des torseurs, pour une section S donnée, N = T y = T z = Z Z Z S S S n ds M t = t 3 ds M y = Z Z t 2 ds M z = S S C yt 2 zt 3 ds Z n zds S n yds ; (.4) chacune des intégrales doubles étant calculée sur toute la section. Naturellement, si l'on connaît le tenseur des contraintes [ff], on peut alors déterminer les efforts de la RDM. Si on utilise les résultats de la MMC, on connaît donc les efforts de la RDM. Mais justement, la MMC met en jeu des problèmes trop difficiles à résoudre ; si on reste dans le cadre de la RDM, d'après le principe de Saint Venant, la connaissance seule des efforts de la RDM suffit. Il faut donc être capable de déterminer la répartition des contraintes n, t 2 et t 3 qui vérifient les équations ci-dessus : c'est là tout l'art de la RDM. UTBM Printemps 24 notes de cours de l'uv MQ4 Jérôme BSTIEN
23 .2. LE CDRE THÉORIQUE DE L RDM DNS LE CS DES POUTRES.2.3. Les divers types d'appuis et leur schématisation On rappelle ici, pour les problèmes plans, les différents types d'appuis et la convention choisie pour leur représentation. y y y Y (a) x Y X (b) x Y M (c) X x Fig..7 Les différents types d'appuis Sur la figure.7, on a schématisé les trois types possibles d'appuis. Si on considère les axes (x; y) comme indiqué sur cette figure, les trois types d'appuis sont : ffl ppui simple (figure.7a) : seul le déplacement vertical est contraint à être nul. La seule réaction d'appui est verticale (Y ). Le moment est nul ; ffl Rotule (ou articulation) (figure.7b) : les déplacements horizontal et vertical sont contraints à être nuls. La réaction d'appui admet une composante horizontale (X) et verticale (Y ). Le moment est nul ; ffl Encastrement (figure.7c) : les déplacements horizontal et vertical sont contraints à être nuls, ainsi que la rotation du point d'appui. La réaction d'appui admet une composante horizontale (X) etverticale (Y ). Le moment M est non nul. Cette convention sera adoptée pour tout le cours et les TD. Remarque.6. Dans ce cas, les déplacements imposés sont nuls. Il peut aussi exister des appuis du même type, mais où l'on impose des déplacements non nuls Rappels sur les caractéristiques des sections planes z section S z N G y y Fig..8 La section étudiée Une section S est donnée (cf. figure.8). On appelle G son centre de gravité et on considère les axes locaux y et z, dont on rappelle qu'ils passent par G.
24 2. RPPELS DE RÉSISTNCE DES MTÉRIUX On appelle I y et I z les moments quadratiques (dits parfois abusivement les moments d'inerties) de la section par rapport aux axes y et z : I y = I z = Z Z S S z 2 ds; y 2 ds; où l'intégrale double est calculée sur toute la section S. y ds y dy h z b Fig..9 Une section rectangulaire Pour une section rectangulaire (cf. figure.9), de largeur b et de longueur h, ona I y = hb3 2 ; I z = bh3 2 : (.5) Pour se rappeler ces formules, penser au fait que si h>b, il y a plus de matière» par rapport à l'axe z que par rapport à l'axe y et donc I z >I y, et on a bien bh 3 >hb 3 (équivalent àh 2 >b 2 ). Par exemple, calculons I z (le calcul de I y s'obtenant en intervertissant les axes y et z et donc b et h). On calcule l'intégrale double I y en intégrant par tranche» (cf. figure.9), on a ds = bdy; UTBM Printemps 24 notes de cours de l'uv MQ4 Jérôme BSTIEN
25 .2. LE CDRE THÉORIQUE DE L RDM DNS LE CS DES POUTRES 3 et donc I z = = Z Z Z S y 2 ds; jyj»h=2; jzj»b=2 = jyj»h=2 Z h 2 =2b» h y 3 2 =2b 3 = bh3 2 : y 2 bdy; y 2 dy; ; y 2 ds; De (.5), on déduit que pour une section carrée de côté a, ona I y = I z = a4 2 : (.6) y R z y R e R i z (a) (b) Fig.. Les deux types de sections circulaires étudiées : section circulaire pleine (a) et creuse (b). Pour une section circulaire pleine (figure.a), les moments quadratiques I y et I z valent I y = I z = ßR4 4 ; et pour une section creuse (figure.b), ils valent I y = I z = ß 4 R 4 e Ri 4 : Calculons par exemple I y pour une section creuse (pour avoir l'inertie de la section pleine, il suffit de faire R i =). Pour cela, on passe en coordonnées polaires, pour lesquelles on a ds = rdrd ; y = r sin ;
26 4. RPPELS DE RÉSISTNCE DES MTÉRIUX et donc I z = = = Z Z = 4 S y 2 ds; R i»r»r e;»»2ß Z Re Z 2ß r=r i r 3 dr = R 4 e R 4 i Z 2ß (r sin ) 2 rdrd ; sin 2 d ; sin 2 d : Pour calculer cette dernière intégrale, on linéarise le carré du sinus : sin 2 = ( cos(2 )) ; 2 et donc et Z 2ß Z 2ß sin 2 d = d = ß; 2 I z = ß 4 R 4 e Ri 4 : Pour conclure rappelons que, pour une section quelconque, on définit aussi le moment quadratique composé (ou moment produit) : Z I yz = yz ds: S Ce terme est en fait nul ; en effet, parmi tous les systèmes d'axes possibles y et z orthogonaux passant par le point G, il en existe un unique (à ß=2 près) pour lequel I yz =. Ces axes sont dits principaux et correspondent, si la figure possède des propriétés de symétries axiales, à ces axes de symétrie (c'est le cas des sections rectangulaires ou circulaires étudiées ici) Une remarque sur la symétrie de certaines structures Donnons un exemple de simplification de l'étude d'une structure symétrique. Soit une poutre B de longueur 2l, rectiligne et symétrique par rapport à sa médiatrice (cf. figure.). On suppose, pour simplifier la présentation, que la structure est plane. Ces propriétés de symétrie sont naturellement aussi vraies dans l'espace. On suppose que la poutre, les appuis et les forces extérieures (ponctuelles ou linéiques) présentent la même symétrie axiale. On choisit le repère (O; X; Y ) comme sur la figure. Par symétrie, on a (l'abscisse étant définie par rapport au milieu de la poutre), pour tout x 2 [;l] N ( x) =N (x) T ( x) = T (x) M ( x) =M (x) Ces formules permettent de n'étudier qu'une moitié de poutre et donc d'obtenir les efforts de la RDM sur l'autre moitié. Elles impliquent de façon évidente, si T est continue en, que T () = : (.7) UTBM Printemps 24 notes de cours de l'uv MQ4 Jérôme BSTIEN
27 .2. LE CDRE THÉORIQUE DE L RDM DNS LE CS DES POUTRES 5 Y O X B Q x x l P Fig.. Une poutre symétrique Remarque.7. ttention, dire que T est continue en revient à dire qu'il n'y a pas de force ponctuelle tranchante appliquée au point O. insi (.7) n'est vraie que s'il n'y a pas de force ponctuelle tranchante appliquée au point O. Dans la cas où une force ponctuelle tranchante T est appliqué en O, il vient, en utilisant par anticipation (.2b), D'autre part, puisque T est impair, on a et donc T ( + ) T ( ) = T : T ( ) + T ( + ) = ; T ( ) = T 2 ; T ( + ) = T 2 : (.8) Montrons la parité de l'effort normal. Soit x 2 [;l]. Par définition, si P (resp. Q) est le point d'abscisse x (resp. x), N (x) est égal à la composante sur X des forces exercée par la partie P de la poutre sur la section correspondant àp,soit 3 N! (x) = F P :! X; (.9) où! F P désigne l'ensemble des forces extérieures (ponctuelles ou linéiques) agissant surp. De même, au point d'abscisse x, puisque les efforts de la RDM sont définis comme l'action de la droite sur la gauche et donc comme l'opposé de l'action de la gauche sur la droite, on a, N ( x) = F! BQ :! X; (.) où F! BQ désigne l'ensemble des forces extérieures (ponctuelles ou linéiques) agissant surbq. Puisque les chargement extérieurs à la structure sont symétriques par rapport à l'axe Y,ona! F BQ :! X =! F P :! X: (.) De (.9), (.) et (.), on déduit immédiatement la parité de N. L'imparité de T s'établit exactement de la même façon : puisque les chargement extérieurs à la structure sont symétriques par rapport à l'axe Y,ona! F BQ :! Y =! F P :! Y : (.2) 3 On peut aussi retrouver ce calcul en isolant la partie P et en écrivant son équilibre
28 6. RPPELS DE RÉSISTNCE DES MTÉRIUX Comme (.9) et (.), on a et T (x) =! F P :! Y ; (.3) T ( x) =! F BQ :! Y : (.4) De (.2), (.3) et (.4), on déduit immédiatement l'imparité de T. On a (en anticipant sur(.26c),page9) dm dx = T m ; Par symétrie m est impaire ; ainsi, on déduit la parité de M de l'imparité de T. On pourra appliquer ces remarques à quelque exercice du TD de révision, pour simplifier les calculs des efforts de la RDM. Remarque.8. ttention, des structures, non rectilignes, peuvent présenter aussi des propriétés de symétrie, mais il faudra prendre garde au fait que les repères locaux liés à chaque poutre ne sont plus nécessairement symétriques. Les efforts ne sont donc pas toujours pairs ou impairs..3. Les équations d'équilibre local en RDM pour les poutres planes On donne, dans cette section, les équations d'équilibre local pour les poutres de la RDM. Pour en simplifier l'exposé, on supposera qu'elles sont planes. Plus généralement, on pourrait aussi donner les équations d'équilibre local pour des poutres dans l'espace 4 (voir par exemple [PGa] où ce calcul est traité). Nous étudierons en section.3. le cas général, puis nous appliquerons les résultats au cas des poutres droites en section.3.2 puis au cas des poutres circulaires en section.3.3. Ces équations seront utilisées par exemple pour les poutres droites dans la section.7 ou pour les poutres circulaires dans le chapitre Cas général On reprend les notations vues en section.2., dans le cas plan. On note donc N l'effort normal, T = T y l'effort tranchant et M = M z le moment fléchissant. On a aussi, pour tout s, z(s) =z et u z (s) =u z : (.5) On étudie donc une poutre plane soumise à des forces et des couples ponctuels et à une densité linéaire le long de la fibre moyenne q, à une densité linéaire transversale à la fibre moyenne p, à une densité linéaire de couple m. (.6a) (.6b) (.6c) Ces notations signifient qu'une portion élémentaire de poutre, d'épaisseur infinitésimale ds et délimitée par les points G(s) et G(s + ds) (voir figure.2) est soumise, en plus des forces et des 4 On pourra aussi consulter [LF] pour les formules de Frenet dans l'espace. UTBM Printemps 24 notes de cours de l'uv MQ4 Jérôme BSTIEN
29 .3. LES ÉQUTIONS D'ÉQUILIBRE LOCL EN RDM POUR LES POUTRES PLNES 7 y(s) y(s + ds) G(s) z G(s + ds) x(s + ds) ds z x(s) Fig..2 Une portion élémentaire de poutre délimitée par G(s) et G(s + ds) couples ponctuels, à une force infinitésimale! df et à un couple infinitésimal! dc tels que! df = q(s)ux (s) +p(s)u y (s) ds; (.7a)! dc = m(s)u z ds: (.7b) Notons R(s) le rayon de courbure de la courbe au point G(s). (voir section B. de l'annexe B). Proposition.9. vec les notations précédentes, nous avons les trois équations d'équilibre local suivantes : dt (s) ds dn (s) ds dm (s) ds N + (s) + p(s) =; R(s) (.8a) T (s) + q(s) =; R(s) (.8b) + T (s) +m(s) =: (.8c) Démonstration. Pour ne pas alourdir ce chapitre, la preuve est donnée en annexe B, section B.2. Remarque.. Le lecteur aussi pourra consulter la question 3a page 79 et sa correction page 86 dans l'exercice de l'annexe F, où la preuve est rédigée dans le cas particulier de poutres planes et droites. De même, le lecteur aussi pourra consulter la question page 98 et sa correction page 2 dans l'exercice de l'annexe H, où la preuve est rédigée dans le cas particulier de poutres circulaires. Remarque.. En toute rigueur, les équations (.8) ne sont valables qu'aux endroits où aucune force ni couples ponctuels ne sont appliquées. Selon l'hypothèse de Saint-Venant, c'est loin des points d'application des ces forces et couples ponctuels qu'on peut utiliser les relations (.8). En
30 8. RPPELS DE RÉSISTNCE DES MTÉRIUX pratique, on pourra les utiliser entre 5 ces points d'application. Mais la proposition.2 fournit un résultat de discontinuité aux points d'applications de forces ou de couple ponctuel. Proposition.2. On suppose que la portion de poutre comprise entre les abscisses curvilignes s et s 2 n'est soumise qu'à une force ponctuelle! F et à un couple! au point d'abscisse s avec s <s <s 2.Sion décompose! F sous la forme et si on pose! F = N u x (s ) T u y (s ) alors, si, en s, les vecteurs u x et u y sont continus, (.9)! = M u z ; (.2) N (s +) N (s ) = N ; T (s +) T (s ) = T ; M (s +) M (s ) = M : (.2a) (.2b) (.2c) B.3. Démonstration. Pour ne pas alourdir ce chapitre, la preuve est donnée en annexe B, section Un conséquence de cette propriété est Corollaire.3. Si, en s, les vecteurs u x et u y sont continus, et aucune force ni couple n'est appliqués, alors N, T et M sont continus en s. Remarque.4. On admettra que les propositions.2 et.3 sont aussi valables si des densités linéaires de forces ou de couple sont appliquées à la poutre Cas des poutres droites On suppose maintenant que la poutre étudiée est droite. Selon l'exemple B.2 page 52 de l'annexe B, on peut paramétrer par l'abscisse x, le long du segment de droite. On a, pour tout x, x(x) =x et u x (x) =u x ; (.22) y(x) =y et u y (y) =u y ; (.23) z(x) =z et u z (x) =u z : (.24) Selon les notations (.6) et (.7), une portion élémentaire de poutre, d'épaisseur infinitésimale dx et délimitée par les points G(x) et G(x + dx) (voir figure.3) est soumise, en plus des forces et des couples ponctuels, à une force infinitésimale! df et à un couple infinitésimal! dc tels que! df = q(x)ux + p(x)u y dx; (.25a)! dc = m(x)u z dx: D'après l'équation (B.7) de l'annexe B, la propriété.9 devient ici: (.25b) 5 En fait, on pourrait aussi englober les forces et les couples ponctuels dans les densités linéaires de forces et de couples, en utilisant la notion de Dirac et de distribution (voir UV MT4 et annexe F). UTBM Printemps 24 notes de cours de l'uv MQ4 Jérôme BSTIEN
31 .3. LES ÉQUTIONS D'ÉQUILIBRE LOCL EN RDM POUR LES POUTRES PLNES 9 y y G(x) z G(x + dx) z dx x Fig..3 Une portion élémentaire de poutre droite délimitée par G(x) et G(x + dx) Proposition.5. vec les notations précédentes, nous avons les trois équations d'équilibre local suivantes : dt (x) + p(x) =; (.26a) dx dn (x) + q(x) =; (.26b) dx dm (x) + T (x) +m(x) =: (.26c) dx Si la poutre n'est soumise à aucune densité de moment, les équations (.26a) et (.26c) se particularisent sous la forme bien connue : dt (x) dx dm (x) + p(x) =et + T (x) =: (.27) dx Exemple.6. Pour une poutre droite uniquement soumise à une densité linéaire d'effort tranchant p(x), on a rappelle les équations (.26) dt (x) + p(x) =; dx (.28) dn (x) =; dx (.29) dm (x) + T (x) =; dx (.3) qui sont valables en dehors de tout point d'application de force et de couple ponctuels. Si on applique des forces et des couples ponctuels, on peut alors utiliser (.2) : N (s +) N (s ) = N ; (.3) T (s +) T (s ) = T ; (.32) M (s +) M (s ) = M : (.33)
32 2. RPPELS DE RÉSISTNCE DES MTÉRIUX ppliquons cela à l'étude de la structure de l'exercice de TD.3. On a p = p, constant. La poutre est orientée de la gauche vers la droite et l'origine est choisie en zéro. Par symétrie, on n'étudie que la partie droite de cette poutre. Les réactions en B et C sont verticales et égales à Y = pl. L'équation (.29) nous indique que N est constant et est donc partout nul. Si on intègre l'équation (.28) entre y et L pour tout y 2 [l; L] (ce qui est légitime puisqu'aucune force ponctuelle n'est appliquée sur [l; L]), on a T (L) T (y) = et donc puisque T (L) est nul, Z L y dt (x) dx dx = Z L y p(x)dx = p Z L y dx = p(l y); 8y 2 [l; L[; T (y) =p(y L): (.34) On intègre de nouveau l'équation (.28) entre y et l pour tout y 2 [;l] (ce qui est légitime puisqu'aucune force ponctuelle n'est appliquée sur [;l]), et donc T (l +) T (y) = Z l y p(x)dx = p(l y); Pour déterminer T (l ) dans (.35), on utilise (.32) en s = l : T (y) =T (l +)+p(y l): (.35) T (l +) T (l ) = Y = pl: Pour déterminer T (l +), on utilise (.34) en y = l On en déduit que insi, selon (.35), on a T (l +)=p(l L): T (l ) = pl + T (l +)=p(l + l L) =pl: 8y 2 [;l[; T (y) =py: (.36) Conformément à la section.2.5, on a T () =. Enfin, pour calculer M, onpeutintègre l'équation (.3) entre y et L pour tout y 2 [;L] (ce qui est légitime puisqu'aucun couple ponctuel n'est appliqué sur [;L]), M (L) M (y) = Z L y T (x)dx: On reprend chacune des équations (.34) et (.36) et, puisque M (L) est nul : soit 8y 2 [l; L]; M (y) = Z L y T (x)dx = Z L y p(x L)dx = p 2 (x L) 2 Λ x=l x=y = p 2 (y L)2 ; 8y 2 [l; L]; M (y) = p 2 (y L)2 : (.37) UTBM Printemps 24 notes de cours de l'uv MQ4 Jérôme BSTIEN
33 .3. LES ÉQUTIONS D'ÉQUILIBRE LOCL EN RDM POUR LES POUTRES PLNES 2 De même, 8y 2 [;l]; M (y) = Z L y Z l = y T (x)dx; pxdx + Z L l p(x L)dx; p = 2 (l2 y 2 ) p (l 2 L)2 ; l2 y 2 l 2 L +2lL 2 ; = p 2 = p 2 y2 L 2 +2lL : On a donc 8y 2 [;l]; M (y) = p 2 y 2 + L2 2lL : (.38) Ce qui fait la difficulté de ces calculs réside dans la discontinuité de T en l. Pour des cas sans forces ponctuelles, les calculs se mènent plus facilement. Exemple.7. On considère une poutre rectiligne au milieu de laquelle, on n'applique qu'un seul couple ponctuel, M 6=en x. D'après la proposition.2 appliquée avec N = T =, il vient N (s +) N (s ) = ; T (s +) T (s ) = ; M (s +) M (s ) = M : D'autre part, le cas particulier (.26c) fournit au sens des distributions (où H est la fonction de Heaviside et ffi la fonction» Dirac, voir annexe B, section B.3) : où On a donc m = dt (x) dx =; dn (x) =; dx dm (x) + T (x) +m(x) =: dx T (x) =T (); d dx M H(x x )=M ffi(x x ): N (x) =N (); M (x) = T ()x M () M H(x x ):
34 22. RPPELS DE RÉSISTNCE DES MTÉRIUX x u x ( ) u y ( ) z G( ) O y R Fig..4 La structure circulaire étudiée x( + d ) G( + d ) z x( ) y( + d ) z G( ) y( ) Fig..5 Une portion élémentaire de poutre circulaire délimitée par G( ) et G( + d ).3.3. Cas des poutres circulaires On suppose maintenant que la poutre étudiée est circulaire. Selon l'exemple B.3 page 52 de l'annexe B, on peut paramétrer par l'angle (voir figure.4). UTBM Printemps 24 notes de cours de l'uv MQ4 Jérôme BSTIEN
35 .3. LES ÉQUTIONS D'ÉQUILIBRE LOCL EN RDM POUR LES POUTRES PLNES 23 Selon l'équation (B.8) de l'annexe B, on a ds = Rd : (.39) insi, selon les notations (.6) et (.7), une portion élémentaire de poutre délimitée par les points G( ) et G( + d ) (voir figure.5) est soumise, en plus des forces et des couples ponctuels, à une force infinitésimale! df et à un couple infinitésimal! dc tels que! df = R q( )ux ( ) +p( )u y ( ) d ; (.4a)! dc = Rm( )u z d : D'après (.39) et l'équation (B.9) de l'annexe B, la propriété.9 devient ici : (.4b) Proposition.8. vec les notations précédentes, nous avons les trois équations d'équilibre local suivantes : dt ( ) + N ( ) +Rp( ) =; (.4a) d dn ( ) T ( )+Rq( ) =; (.4b) d dm ( ) + RT ( )+Rm( ) =: (.4c) d Remarque.9. Les équations (.4) seront utilisées souvent dans le chapitre 4; elles permettent, en effet, de déterminer par intégration ou dérivations, les trois efforts de la RDM, N, T et M à partir d'un seul de ces trois efforts. Généralement, on déterminera le plus simple d'entre eux à calculer, T ou N. Remarque.2. ttention, certains auteurs utilisent pour les poutres circulaires les vecteurs polaires u r ( ) et u ( ) (voir figure.6). y x u ( ) u r ( ) G( ) z O R Fig..6 La structure circulaire étudiée avec les vecteurs polaires u r ( ) et u ( ).
36 24. RPPELS DE RÉSISTNCE DES MTÉRIUX vec ces conventions, le repère local (direct) considéré est (u r ( );u ( );z), l'effort normal est N ( )u r ( ), l'effort tranchant est T ( )u ( ), le moment fléchissant est M ( )z, la densité linéaire de force est R q( )u r ( ) +p( )u ( ) d, la densité linéaire de moment estrm( )u z d. (.42a) (.42b) (.42c) (.42d) (.42e) (.42f) insi, par rapport aux conventions que nous avons choisies, les équations d'équilibres sont valables à conditions de changer T ( ) en T ( ), p( ) en p( ). (.43a) (.43b) insi, avec les conventions (.42), les équations (.4) deviennent : dt ( ) N ( ) +Rp( ) =; d (.44a) dn ( ) + T ( )+Rq( ) =; d (.44b) dm ( ) RT ( )+Rm( ) =: d (.44c) C'est avec ces conventions que l'étude de l'annexe H, donnée en examen de MQ4, est valide. On attendra d'avoir étudié le chapitre 4 pour étudier l'annexe H..4. Étude des sollicitations simples En vertu du principe de superposition, une sollicitation composée est la somme de sollicitations simples, étudiées dans cette section (voir leur définition dans le tableau. page 24, où sont indiqués, pour chaque sollicitation simple, les efforts de la RDM non nuls). On donne quelques résultats pour une sollicitation composée quelconque en section.5. type de sollicitation efforts non nuls de la RDM traction/compression simple effort normal (N) flexion moment fléchissant (M y et M z ) cisaillement effort tranchant et moment de flexion (T y, T z, M y et M z ) torsion libre moment de torsion (M t ) Tab.. Définitions des différentes sollicitations simples. Pour chacune de ces sollicitations, on rappelle la définition et la validité, la distribution des déformations et des contraintes. UTBM Printemps 24 notes de cours de l'uv MQ4 Jérôme BSTIEN
37 .4. ÉTUDE DES SOLLICITTIONS SIMPLES Étude de l'effort normal (traction/compression simple) Définition.2. La section droite d'une poutre est soumise à l'effort normal (compression ou traction simple) lorsque le système des forces appliquées à gauche se réduit en son centre de gravité G, à une force parallèle à la tangente à la fibre moyenne Gx. L'état des contraintes est caractérisé par la matrice [ff] N S ; (.45) où N est l'effort normal et S l'aire de la section. La contrainte normale est donc uniforme dans la section. D'après (.4), l'état des déformations est caractérisé par ["] N ES ES νn ES νn Exercice.22. La partie utile d'une éprouvette pour un essai de traction est un cylindre de section droite S =mm 2. On applique un effort de traction égal à F = 32 N. Déterminer le tenseur des contraintes au sein du milieux. où Éléments de correction de l'exercice.22 D'après (.45), on a un état de contrainte uniforme dans la section : ; [ff] ff ; (.46) ff = F S = 32 MPa: (.47).4.2. Étude du Moment fléchissant (flexion) Définition.23. Il y a flexion pure lorsque le système des forces appliquées àgauche se réduit à une composante de moment située dans la section (M f = M y! y + Mz! z, N = Ty = T z = et M t =). Si de plus, l'effort tranchant est non nul, la flexion est simple. Lorsque la flexion est aussi soumise à un effort normal (N 6= ), la flexion est dite composée. Si le moment fléchissant est dirigé parallèlement à un axe central d'inertie de la section, la flexion est dite droite, sinon elle est déviée ou gauche. Les trois premiers cas sont résumés sur la figure.7 :
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